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Prison : Ferdinand Ngoh Ngoh accusé de conspiration contre Samuel Eto’o avec 190 Millions FCFA

NGOH ETOOOO Prison : Ferdinand Ngoh Ngoh accusé de conspiration contre Samuel Eto’o avec 190 Millions FCFA

Sun, 23 Jun 2024 Source: www.camerounweb.com

Une bombe médiatique éclate alors que des allégations de corruption massive impliquant des hauts fonctionnaires camerounais font surface. Le ministre chargé de mission à la Présidence, Philippe Mbarga Mboa, a rencontré Maitre Dieudonné Happi, l’ancien patron de la normalisation de la Fecafoot, à l’Hôtel Starland de Bonapriso à Douala.

Selon des sources, cette rencontre a duré jusqu'à 1 heure du matin et a été suivie par la présence du joueur André Onana et de l’ancien président de la Fecafoot, Seidou Njoya.

Ces réunions auraient été orchestrées par Ferdinand Ngoh Ngoh, le secrétaire général de la présidence, pour faire tomber Samuel Eto’o, président de la Fecafoot, en débloquant 190 millions de FCFA. Ce montant servirait à corrompre les membres du Jury disciplinaire de la CAF pour obtenir la suspension d’Eto’o.

La délégation envisagerait également des voyages au Caire, à Zurich et à Lausanne pour influencer les décisions de la FIFA et du Tribunal arbitral du sport (TAS).

Des enregistrements audio compromettants circulent, dans lesquels Faustin Domkeu, proche de ce groupe, se vante d’avoir corrompu un juge du TAS. Selon les avocats de la Fecafoot, le Jury disciplinaire de la CAF n’est même pas compétent pour traiter cette affaire, ce qui renforce l’hypothèse d’un complot contre Eto’o.

Le 17 avril dernier, Samuel Eto’o a été auditionné par la CAF sans qu’aucune preuve sérieuse ne soit retenue contre lui. Cependant, une nouvelle audience est programmée pour le 25 juin au Caire, avec des preuves supposément fabriquées par des officiels camerounais.

Ces actions font suite à des tentatives infructueuses d'incriminer Eto’o par le biais de l’épluchage des comptes de la Fecafoot et de l’ajout d’un paragraphe dans le discours du chef de l’État pour justifier leur ingérence. L’utilisation de fonds publics pour ces manœuvres soulève de sérieuses questions sur la gestion des ressources de l'État et l’intégrité des institutions.

Source: www.camerounweb.com