Après un court séjour à la gendarmerie, et au parquet, c'est à la prison centrale que le gardien de prison Nsim médite son sort.
Selon des sources concordantes, le gardien de prison mis en cause, aurait violé la fille de sa copine. La semaine dernière, la mère de l'enfant s'est rendue au pénitencier de Bertoua pour tenir informé la hiérarchie de sieur Nsim, avant de saisir la légion de gendarmerie de l'Est à Bertoua. Le régisseur Kigha Théodore est sidéré par les turpitudes de son élément.
L'infortuné est aussitôt interpellé, et gardé à vue, avant d’être déféré au parquet de Bertoua. Il y sera retenu lundi 10 et mardi 11 septembre 2018, avant d'être transféré à la prison centrale de Bertoua où il était en service. « Au départ, nous croyons que cette histoire n'était que du sabotage, mais là déjà », exprimait un collègue à sieur Nsim au parquet le lundi 10 septembre dernier à 11 heures.
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Dans sa cellule sur haute surveillance par deux éléments de la gendarmerie armés, l'homme (sieur Nsim) est vêtu d'une tenue de sport (t-shirt bleu, estampillé « Quatar » ; d'un pantalon de la « prison centrale de Bertoua » et des babouches), méditant son sort dans l'une des cellules qu'il partageait avec près d'une dizaine d'autres individus attendant le verdict réservé à chacun d'eux.
À la prison centrale de Bertoua, le dispositif d'accueil spécial lui a été réservé par ses futurs collègues prisonniers du pénitencier de Bertoua. Des sources émanant de la prison centrale de Bertoua, nous affirment qu'il est actuellement le seul gardien de prison en détention à Bertoua, et qu'un dossier de discipline qui a provoqué l'évasion du mois d'août, plane sur deux gardiens encore en exercice.