Prison : la situation se complique pour Marx Wabo du MRC

Le PCRN a engagé des poursuites judiciaires

Sun, 30 Oct 2022 Source: www.camerounweb.com

Au PCRN, la colère ne descend pas. Cabral Libii est décidé à en découdre avec le militant du MRC, Marx Wabo qui a déclaré sur un plateau de télévision quelques jours plus tôt, que la caution de Cabral Libii pour la présidentielle de 2018 a été payée par le parti au pouvoir, le RDPC.

Selon Roger Bébey, « le PCRN a engagé des poursuites pénales contre ce militant du MRC, Marx Wabo, qui a déclaré que Cabral Libii a reçu de l'argent du RDPC pour la présidentielle. Depuis nous cherchons à le localiser pour servir la citation directe. Nous avons commis 03 détectives privés. Il est déjà cerné. »

De son côté, Marx Wabo se dit serein. La personnalité politique que les militants du PCRN recherchent en vain était dans Canal Presse sur Canal 2 International. Il a profiter de la tribune pour répondre aux cadres du PCRN qui prétendent le chercher. Pour lui, il s’agit purement et simplement d’une diversion.

« Je reste serein. Des gens veulent faire dans du sensationnel, moi je ne gère pas le sensationnel. S'ils ont besoin de moi, monsieur Bouba, donnez leur mon numéro de téléphone je dirais à l'hussier, 'mon bureau est à tel endroit, venez me donner'. Ceux qui s'agitent là , ça ne me fait ni chaud ni froid. », a-t-il déclaré.

Le PCRN n’est pas le seul à en vouloir à Marx Wabo. L’avocat camerounais Christian Bomo présenté comme le facilitateur du deal entre le RDPC et Cabral Libii, menace également de poursuive le communicant du MRC.

« Compte tenu du caractère affabulateur, mythomane et mensonger de cette déclaration qui porte gravement atteinte à mon honneur, ma considération et qui jette un discrédit sur mon image, mes valeurs d’éthique et d’honnêteté que je défends farouchement, je donne un délai de 48 heures à Monsieur MAX WABO , ès qualité de communicant du MRC ,et au parti MRC, son mandant d’apporter par un communiqué officiel un démenti sur cette fausse information. À défaut, je me réserve le droit de les poursuivre pénalement pour des faits de propagation de fausses nouvelles par voie cybernétique, l’émission ayant été diffusée en direct sur les réseaux sociaux, comme l’atteste le constat d’huissier dressé à cet effet », menace-t-il.

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