Prison : soucieuse, le physique de Sylvia Bongo fait peur (photo)

La prison transforme les gens

Sun, 15 Oct 2023 Source: www.camerounweb.com

Sylvia Bongo n’a certainement pas vu venir ce qui lui arrive aujourd’hui. L’ex première dame se croyait intouchable aux côté de son mari déchu, Ali Bongo (64 ans). Leur fils Noureddin Bongo Valentin a été jeté en prison de Libreville. Sylvia connait le même sort que Noureddin. La famille Bongo est dans de beaux draps.

Récemment, la femme d’Ali Bongo est passée devant le juge d’instruction dans une salle où il n’y avait pas beaucoup de personnes, pour des raisons de sécurité et de respect pour les Institutions gabonaises. Elle a été entendue et à son tour, elle a écouté ce que l’homme de loi avait à lui dire.

Des images ont, malgré toutes les précautions prises, fuité. Et on peut remarquer très facilement que Sylvia Bongo est très soucieuse. La Sylvia d’il y a encore quelques semaines est totalement différente de celle qu’on voit maintenant sur les réseaux sociaux.

Elle sait que l’étreinte s’est resserrée autour de son cou. La désormais ancienne première dame a compris que la justice n’allait plus la lâcher du tout, elle qu’on accuse de blanchiment de capitaux, de faux et usage de faux, etc.

La prison, forcément ça fait cogiter, ça donne du souci et ça fait perdre toute la brillance et la joie de vie qu’on peut avoir. C’est ce qui arrive à la bienaimée de Bongo.

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Sylvia Bongo avant (à gauche) et maintenant (à droite)

« Sylvia Bongo Ondimba (au pouvoir) est redevenue Sylvia Valentin (la femme lambda). Quand le pouvoir te lâche, même le corps lâche et le physique prend un coup. Massah oui, c'est la même personne (…) Vrai, c'est l'argent qui arrange les gens ici dehors. Voilà la femme qui terrorisait tout un peuple, on dirait Voldemort dans Harry Potter », se moque l’activiste Zang.

Gros bras, visages cagoulés : voici la vidéo de la conduite de Sylvia Bongo en prison

La femme du président Ali Bongo est en train de lire l’heure, comme cela se dit familièrement par ici. La Franco-gabonaise a été incarcérée, elle qui était en résidence surveillée depuis que le coup d’État militaire réussi, soustrayant son mari du fauteuil présidentiel qu’occupe désormais, mais provisoirement, le Général Brice Oligui Nguema.

Les nouvelles ne sont pas du tout bonnes pour la famille Bongo : le père, le fils et la femme, tous compris. Le premier élément cité est toujours sous contrôle dans une résidence mise sous surveillance policière. Impossible de s’échapper.

Le fils, Noureddin Bongo a été le premier des trois (03) à visiter la prison. Dans des images qui ont beaucoup circulé et enflammé la toile, on a pu le voir en plein milieu d’autres prisonniers, attendant apparemment son tour pour aller chercher sa part de nourriture.

Noureddin est passé des aliments riches et de riches qu’il dégustait fort joyeusement dans son palais luxueux, à une simple bouffe de prison sans aucun intérêt. La vie peut vous jouer tous les sales tours possibles, ce n’est pas le prisonnier Bongo qui dira le contraire.

Comme si cela ne suffisait pas, sa mère Sylvia va emprunter le même chemin que lui, si elle n’y est pas déjà. La dulcinée d’Ali Bongo est accusée de « blanchiment de capitaux » et de « faux et usage de faux ». Elle a longtemps essayé de faire valoir ses droits de citoyenne française mais « dura lex sed lex » ; entendez par là que « la loi est dure mais c'est la loi ».

Manifestement, les autorités gabonaises font tout pour que la loi s'impose dans toute sa rigueur à Ali, Noureddin et Sylvia qui ont longtemps trôné dans le pays, prenant égoïstement des décisions dont la plupart nuisaient économiquement et socialement aux citoyens qu’ils ont pourtant juré de servir.

La Constitution a été piétinée, des passe-droits ont été offerts, des vies ont été sacrifiées, des fonds ont été dilapidés, des promesses n’ont jamais été tenues…, les "péchés" du clan Bongo sont long comme le bras, de l’avis des nouveaux décideurs politiques.

Nous avons pu obtenir la VIDÉO où Sylvia Bongo se faisait emmener, probablement pour la prison. Les éléments qui l’escortaient portaient des cagoules, elle-même avait caché son visage, certainement sur conseil des autorités.

La désormais ancienne première dame Sylvia Bongo est envoyée à la prison centrale de Libreville. Que des leçons soient tirées par ceux et celles qui peuvent et doivent en tirer.

Source: www.camerounweb.com