Les jours, semaines et mois passent mais les prisonniers politiques du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) ne voient toujours pas le bout du tunnel.
Ce n’est pas une situation qui contente le président du parti national Maurice Kamto. Encore moins son compatriote avocat Me Christian Bomo Ntimbane, avocat au barreau de Paris et membre de la Société civile des réconciliateurs.
Les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) ont fait un appel qui n’a pas abouti à grand-chose. Les décideurs ont trouvé qu’il n’était pas convenable d’y répondre favorablement.
Me Christian Bomo Ntimbane n’en demandait pas autant pour pousser un coup de gueule sur les réseaux sociaux jeudi le 17 novembre 2022 : « Shame ! Shame ! Honte ! Honte ! L'appel des militants du MRC déclaré irrecevable », a-t-il écrit.
« Les lourdes condamnations du tribunal militaire ainsi maintenues. La démocratie une illusion au Cameroun », peste Me Christian Bomo Ntimbane.
Dans une autre publication toujours dans la journée du jeudi, l’avocat a crié : « Libérez les prisonniers politiques du MRC ».
Il estime que « le procès de la honte et de l'échec de la démocratie promise au peuple camerounais par le président de la République Paul Biya en 1983, est en cours à la Cour d'appel du centre à Yaoundé ».
Me Christian Bomo Ntimbane ne se trompe pas que « des dizaines de militants du MRC sont jugés pour leurs activités politiques à la suite de leurs lourdes condamnations devant le tribunal militaire de Yaoundé, je dis bien tribunal militaire ».
C’est pourquoi « la Société civile des réconciliateurs lance un appel à la raison citoyenne et démocratique aux juges camerounais qui ont là une occasion de démontrer qu'ils ont encore un peu de considération pour leur serment, régulièrement bafoué par leur soumission aux pressions du pouvoir politique exécutif ».
Parmi les hommes de Maurice Kamto concernés par cette situation, il y a par exemple Alain Fogue, Olivier Bibou Nissack et d’autres personnalités arrêtées.