Procédure judiciaire contre 27 manifestants anglophones

LeprésidentBiya Paul Biya Yaoundé Le président camerounais, Paul Biya

Wed, 15 Feb 2017 Source: cameroon-info.net

Le ministre de la Communication Issa Tchiroma Bakary était face à la presse mercredi 15 février 2017, pour parler de la procédure judiciaire contre les sécessionnistes anglophones à Yaoundé.

Face à la presse ce mercredi 15 février, le ministre de la Communication (MINCOM) Issa Tchiroma Bakary a indiqué que 27 personnes sont concernées par la procédure judiciaire contre les sécessionnistes anglophones. Dans un extrait de son propos télédiffusé à la Cameroun Radio Television (CRTV) le même jour, il a affirmé que l’une des personnes poursuivies comparait libre.

«Pour ce qui est du procès qui s’est ouvert au tribunal militaire de Yaoundé, le 13 février dernier, 27 personnes sont concernées par ladite procédure parmi lesquels les nommés Félix Nkongho Agbor et Fontem Neba, leaders du Cameroon Anglophone Civil Society consortium (CACSC) dont l’existence avait auparavant été frappée de nullité», précise le MINCOM.

«Les personnes en instance de jugement sont poursuivies pour les chefs d’accusation suivants: Actes de terrorisme; hostilité contre la patrie; sécession; révolution; insurrection; outrage au Président de la République; outrage aux corps constitués et aux fonctionnaires; rébellion en groupe; guerre civile; propagation de fausses nouvelles apologie du crime. Je précise que les chefs d’accusation que je viens de citer, de même que leurs conséquences prévisibles, peuvent comporter les même éléments constitutifs. C’est donc au tribunal qu’il appartiendra d’établir ceux sur la base desquels les poursuites seront effectivement engagées», ajoute Issa Tchiroma Bakary.

Me Félix Nkongho Agbor, président de l’Association des avocats du département du Fako dans la région du Sud-Ouest, était par ailleurs président du consortium constitué des syndicats des enseignants, des avocats et de la société civile de la partie anglophone CACSC. Le Dr Fontem Neba était son Secrétaire Général (SG).

Ils ont été mis aux arrêts le 17 janvier 2017, quelques heures après que le ministre de l'Administration Territoriale et de la Décentralisation (MINATD), a signé et fait publier un arrêté portant interdiction des activités de la CACSC et de la Southern Cameroons National Council (SCNC), les principales organisations de la société civile dans les Régions anglophones du pays.

Source: cameroon-info.net