Le tribunal militaire de Yaoundé ouvre ce lundi 25 mars 2024 le procès dans l'affaire de l'assassinat du journaliste Martinez Zogo, impliquant 17 personnes inculpées pour diverses charges, dont violation de consigne, séquestration, torture et complicité d'assassinat.
Parmi les inculpés, Bruno Bidjang, qui comparaît libre dans cette affaire, reste à l'hôpital après avoir été victime d'un malaise. Il est accusé de conspiration de torture et d'arrestation, mais son absence lors de cette première audience soulève des interrogations quant à la progression du procès.
Les avocats de la défense sont déjà prêts à intervenir, mais ils déplorent de ne pas avoir reçu le dossier du juge d'instruction jusqu'à présent. Cette situation pourrait entraîner des retards dans le déroulement du procès, alors que l'attente de la justice et de la vérité demeure palpable dans cette affaire sensible.
Malgré l'absence de Bruno Bidjang pour cette première audience, les regards restent tournés vers le tribunal militaire de Yaoundé, où des enjeux cruciaux liés à la justice et à la responsabilité dans la protection des journalistes sont en jeu.