Le tribunal militaire en charge du procès de l'affaire Martinez Zogo a décidé de suspendre l'audience suite à une controverse surgie ce lundi concernant la double identité du défunt et la contestation de sa veuve par les avocats de la défense. Cette suspension vise à permettre aux parties impliquées de se prononcer sur cette question soulevée par la défense, jetant ainsi un nouvel éclairage sur l'affaire qui défraye la chronique.
Dame Nzie Dorothée, épouse de feu Martinez Zogo, se trouve au cœur de cette polémique, accusée par la défense d'avoir contracté un mariage civil en 2012 sous le nom de "Martinez Zogo", un nom d'emprunt. Selon les avocats de la défense, le vrai nom du défunt serait Mbani Zogo Arsène Salomon, ce qui remet en question la légitimité de dame Nzie Dorothée en tant que veuve.
Les avocats de la défense argumentent que cette double identité est incompatible avec la qualité de veuve revendiquée par dame Nzie Dorothée. Ils citent l'acte de naissance de Martinez Zogo, qui atteste de son vrai nom et de sa date de naissance, et soulignent que c'est sous ce nom qu'il est répertorié dans le fichier national de l'identification.
Me Alice Nkom, avocate de la défense, a déclaré : "Nous ne pouvons pas accepter qu'une personne qui a contracté un mariage civil sous un nom d'emprunt se présente comme la veuve légitime de Martinez Zogo."
Cette situation soulève des interrogations quant à la légitimité de la veuve à se constituer partie civile dans le procès. Me Charles Tchakounte, autre avocat de la défense, a souligné l'importance de clarifier cette question de double identité, étant donné les implications potentiellement cruciales pour le déroulement du procès.
Dans un état de détresse évident, la veuve de Martinez Zogo a tenu à réaffirmer son statut : "Je suis la veuve légitime de Martinez Zogo et je suis déterminée à obtenir justice pour mon mari."
Cette nouvelle controverse risque de complexifier davantage le procès et de prolonger les débats autour de l'affaire Martinez Zogo, mettant en lumière des enjeux cruciaux quant à la légitimité des parties impliquées.