Le Tribunal Militaire de Yaoundé a été le théâtre d'une audience hors du commun le 25 mars dernier, marquant le début du procès tant attendu dans l'affaire de l'assassinat du journaliste camerounais Martinez Zogo. Jeune Afrique a été le premier à rapporter les détails de cet événement qui a attiré l'attention de nombreux observateurs.
Dans une salle d'audience surchargée, les 17 personnes accusées dans cette affaire ont été présentées pour la première fois devant la cour. Parmi elles figuraient des personnalités de haut rang, notamment l'ancien patron de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE), Léopold Maxime Eko Eko, et l'homme d'affaires Jean-Pierre Amougou Belinga, tous deux au centre des soupçons.
La séance a été marquée par les interventions des avocats des différentes parties, avec une trentaine d'avocats présents pour défendre les accusés et les intérêts de la DGRE qui s'est constituée partie civile dans l'affaire. Des débats animés ont eu lieu concernant la publicité des débats, certains avocats plaidant en faveur d'une diffusion en direct à la radio et à la télévision pour garantir la transparence du procès.
La prochaine audience est prévue pour le 15 avril, où le commissaire du gouvernement devra apporter ses observations sur la partie civile, et où le président du tribunal devra statuer sur les différentes observations soulevées lors de cette première audience.
Cette affaire, qui a captivé l'attention du public camerounais, continue de susciter l'intérêt alors que le procès progresse. Jeune Afrique restera vigilant pour fournir des mises à jour sur cette affaire d'importance capitale pour la justice et l'histoire du pays.