Il était monté en puissance par des sorties géantes aux allures de campagne en 2021 et en 2022. Mais depuis, le premier fils du président s'est refait discret. Mais il semble que cette discrétion cache bien son jeu, ses projets et la pré-campagne qu'il ferait en sourdine.
Selon des informations diffusées dans une publication de Sébastien Ebala, "plusieurs officiers supérieurs de armée passent de leurs temps à lui faire allégeance à Franck Biya". Ils sont très nombreux, à se rendre au domicile de Franck Biya du côté de Bastos, selon l'activiste politique.
Cette information, si elle est vraie, veut simplement dire que le fait que Franck Biya ne multiplie plus les sorties bruyantes sur le terrain, ne veut pas dire qu'il a abandonné son projet de devenir le prochain président du Cameroun. L'on devrait prendre au sérieux cet autre candidat (même s'il ne le déclare pas, tout comme les autres d'ailleurs) à la succession de Paul Biya.
"Je fais cette autre tribune pour interpeller les jouisseurs qui veulent se maintenir au pouvoir en voulant imposer Frank Emmanuel Biya, que cela ne se passera pas aujourd'hui.
Beaucoup de camerounais sont devenus intelligents. Le cameroun ce n'est pas une monarchie, c'est une République. Voilà pourquoi nous qui sommes le peuples du changement comme l'a si bien dit notre guide le président élu Maurice Kamto, nous allons barrer la route.
Cette imposture, depuis un certain temps, plusieurs officiers supérieurs de notre armée passent de leurs temps à lui faire allégeance dans son domicile du côté de Bastos. Mais je puis vous dire que rien de ça ne passera devant nos yeux en ce qui me concerne moi personnellement. Je suis prêt depuis. Quelque soit votre violence ou votre méchanceté envers nous, nous irons jusqu'au bout de ce combat", écrit Ebala.
"Voilà pourquoi j'interpelle certaines puissances étrangères qui sont les soutiens de ce système illégitime de prendre leurs responsabilités en dissuadant ces jouisseurs paresseux de laisser tomber ce projet de vouloir imposer Frank Biya comme le successeur de son père. Cela va très mal se terminer. C'est juste une mise en garde après quarante ans de règne sans partage de son père.
Nous ne sommes plus prêts à repartir pour se faire diriger par un notre paresseux. C'est de ça qu'il s'agit. Chacun de nous se souvient d'un certain nombre de ses frasques à travers le monde surtout l'affaire de trafic de stupéfiants aux États-Unis. Donc on ne saurait accepter à la tête de notre cher et beau pays un trafiquant de drogue après avoir détruit nos forêts avec l'aide de son père qui a laissé tout faire dans ce pays pour se maintenir le plus longtemps au pouvoir. Rien ne sera plus comme avant malgré les milliards qui sont en circulation pour faire retourner les personnes les plus influentes de la société. Moi je suis non partant ou alors le clientélisme tribal qui est instrumentalisé par certains ressortissants du Centre-Sud qui veulent préserver leurs intérêts personnels en faisant croire aux gens que c'est une histoire de notre pouvoir. Je ne suis pas avec vous. Tous les camerounais sont mes frères. L'espoir du Cameroun et de notre génération c'est le président élu Maurice Kamto. C'est l'homme de la situation. C'est pour cette raison que je le soutiendrai jusqu'au bout", ajoute t-il.