Peut être qu'il ne le sait pas encore, mais Samuel Eto'o est en route pour Kondengui, et, s'il est considéré comme une menace comme l'étaient Mebe Ngo'o et Atangana Kouna, pourrait y rester pendant un long moment.
Selon Saint Éloi Bidoung, c'est ce qui risque d'arriver au président de la Fédération camerounaise de Football (Fécafoot).
Dans une tribune, le cadre du RDPC connu pour ne pas avoir sa langue dans ses poches, met en garde l'icône du football pour la trajectoire que prend sa gestion du football.
"Eto’o entre l’étau de la FIFA, et les serres de « l’hypervieux »...La Fécafoot est prise en Eto’o. Pourtant, c’est une révolution qui était promise au départ. A l’arrivée, c’est une désillusion qui est annoncée. Le populisme du président de la Fédération camerounaise de football était-il un grand bluff ?
A peine entamé, plus ou moins un an après, le mandat si querellé et si chahuté du président de la « Fecafood » présente déjà le pitoyable visage d’une maison mal construite ; du moins construite par des mains inexpertes qui ont masqué leurs carences et qui ont utilisé des matériaux inadaptés pour bâtir le nouvel édifice. Ce sont des fissures aux quatre coins de la maison « Cacafoot » en ce moment. C’est un toit subitement, et très tôt, tombé en décrépitude. C’est l’aboutissement des manœuvres dolosives qui ont entaché l’élection de celui qui ne devait pas être élu, encore moins candidat, du fait de plusieurs irrégularités dénoncées et abondamment relayées et chahutées.
Là-bas, dans ce que les réseaux sociaux ont nommé « l’église de Tsinga », les fidèles du pasteur qui promettaient des délivrances et des miracles, comme les autres devanciers bien connus, étaient en transes et ne jurait que par leur gourou. Un journaliste en vocation tardive, qui fait partie des servants du pasteur avait d’ailleurs déclaré dans une chaîne de télévision locale : « S’attaquer à Eto’o Fils, c’est s’attaquer à Dieu ». On était là en plein blasphème et hypnose surréalistes. Surtout en pleine bouffonnerie. Cette clownerie n’a pas attendu pour devenir le canular le plus retentissant de l’histoire du football camerounais de ces vingt dernières années.
Entre canulars et bourdes : l’Eto’o se resserre
Le score à cet instant est éloquent sur les désillusions actuelles et futures du football camerounais. Une déculottée ahurissante qui fait tomber un grand footballeur de renommée mondiale de son piédestal. Comme disait un célèbre écrivain : « Mais qu’est-ce qu’il est allé chercher dans cette galère ? » Nous préférons à cette question une autre question qui fait des gorges chaudes dans l’opinion publique et politique: « Passera-t-il l’été ? » Oui, tellement l’étau se resserre autour de sa gestion dite épicière. Mais qu’est-ce qu’il est allé chercher dans cette galère ?
Il l’aura voulu lui-même. Comme un acte suicidaire bien organisé. Sinon, il n’avait qu’à s’abstenir de faire toutes ces pitreries avant, pendant et après son élection, compte tenu de l’attachement de plus des camerounais au « sport roi », aux Lions indomptables. Mal lui en a pris. Les fidèles de son église cherchent aujourd’hui des versets d’exorcisme pour l’en délivrer.
Des amendes que le Cameroun aurait pu éviter sont posées, en milliards de FCFA surla table de l’Etat. Du jamais vu ! Et nous voici dans l’Eto’o de la Fédération internationale de football association (Fifa), qui nous voulait pourtant du bien avant la dernière et très brouillonne, brûlante et bouillante élection à la Fécafoot.
C’est l’Eto’o des amendes qui risque d’étrangler le football camerounais, alors que celui-ci, attend toujours les bus climatisés promis aux clubs. C’est l’Eto’o des procès au Tribunal arbitral du sport (Tas), à Lausanne en Suisse, qui embrouille les supporters des clubs à qui on avait pourtant promis un autre football dans les stades. C’est l’Eto’o de la transparence, de la gestion calamiteuse, de la mal-gouvernance, de l’exclusion, accaparation et appropriation de la Fécafoot qui lui ouvre les portes du TCS. Est-ce pour un transit temporaire avant d’atterrir à Kodengu ?That is the question. Et çà, ça va se savoir. Sauf miracle, lointain, prochain ou certain, l’épervier reprendra son envol avec dans ses serres Eto’o dans les serres de « l’hyper-vieux »
Pourtant « Etau » voulait un autre football que celui jadis pratiqué, selon les « étomaniaques », malheureusement Oui, un autre football s’est installé dans les stades depuis que le « Pitchichi » organise les championnats de football au Cameroun. Ce nouveau football est celui des matchs qui se terminent désormais en queue de poissons, avec des coups de poings et des gifles dans les stades et autour des stades. Et ceci chaque week-end, pour manifester la « révolution » annoncée dans le football camerounais.
Et quand les arbitres refusent de diriger des rencontres, pour causes de primes impayés on se rend compte que le football camerounais est devenu une foutaise, contrairement aux balivernes que chantonnent les fidèles de l’église de Tsinga. Les membres du bureau l’exécutif sont exclus à la pelle, les démissions pleuvent en cascades. Les présidents de clubs élèvent la voix à l’unisson contre des brimades diverses de la part de le président de la Fecafoot. Celui-ci avait pourtant promis de signer des contrats mirobolants avec de grands sponsors, par la grâce de son merveilleux et prestigieux nom, Contrats qui devaient assurer le confort des footballeurs, un meilleur jeu dans les clubs. Le seul contrat connu et le plus retentissant à la Fecafoot est celui signé avec son propre atelier de couture nommé « One all sports ». Cette bruyante duperie qui s’apparente au délit d’initié et qui a hypnotisé des millions de camerounais et surtout ses adeptes.
La coupe du mensonge
Le « milliardaire », comme l’appellent les fidèles envoutés de son église, nous avait promis la coupe du monde de football quand il allait au Qatar. C’était finalement un dribble pour obtenir plus d’argent de la part du trésor public. Il finira par obtenir un prêt du ministre des Finances. Prêt qu’Il n’a jamais remboursé, ce prêt issu des impôts et taxes que paient les motos taximen et les bayam-Sellam. Sans peur, ni honte ni pudeur il s’est fait délivrer un passeport pour enter au TCS. Sa coupe du monde au Qatar, c’était de battre le Brésil. Il l’a fait. Mais « ça ne donne pas l’argent », comme on dit au marché de New-Bell. André Onana, quant à lui, lui pardonne mille fois les farces et les pantalonnades des pantins du banc de touche et de la tanière des Lions indomptables au Qatar. Il est désormais à d’autres choses plus sérieuses.
Les jeunes recrues au sein des Lions indomptables lors de Coupe du monde au Qatar en sont parti avec de l’amertume, après avoir subit des chantages sur leurs primes de participations. Ils ne savaient pas que c’est comme cela là-bas, dans la tanière. Les mauvaises langues disent que le grand désordre dans la gîte des Lions indomptables s’est exacerbé lorsque celui qui promettait la révolution du et dans le football pendant sa campagne y était lui-même capitaine. Il était en fait capitaine dans tout. Il cru que cette faculté lui permettait de diriger la Fecafoot. Alors, nous voici dans la « Fecabaise chez les lionnes, Fecafoutaises chez les lions ».
Alors, le voici qui a signé un contrat avec un organisateur de paris sportifs. Une infraction flagrante des règlements strictes de la Fifa qui devrait lui valoir une longue suspension et une démission dans bientôt. L’église de Tsinga observe un jeûne et des nuits de prières pour qu’il « passe l’été » depuis le déclenchement de cette affaire.
Dieu tout puissant, toi qui peut tout et voit tout, desserre l’étau du diable au tour d’Eto’o, afin qu’il sorte de serres de l’étau qui se resserre d’avantage ; au tour de notre Eto’o national.
Donne lui seigneur, d’accéder à des hautes sagesses tels que : « Quand on dîne à la table du Diable, il faut avoir une longue cuillère ».
Accordes lui enfin Seigneur, le don du renoncement aux ambitions cachées, inavouées et démesurées; car «le Cameroun n’est pas le Libéria».