Six projets de lois sont actuellement déposés au niveau de l'Assemblée Nationale en provenance de la Présidence de la République. Le projet de loi qui nous intéresse est celui qui exigerait trois ans de militantisme dans le parti politique qui nous investit à la présidentielle en tant que candidat.
Si ce projet réussit à passer à l'Assemblée Nationale et qu'il est combiné à la loi qui exige des élus à un parti politique pour investir un candidat à la présidentielle, cela pourrait avoir des implications significatives pour la course à la présidence de 2025.
En particulier, cela pourrait exclure Maurice Kamto et Cabral Libii de la course, car ils ne sont pas membres d'un parti politique et n'ont pas de militantisme suffisant pour répondre aux exigences du projet de loi.
Cette situation soulève des préoccupations quant à la démocratie et à la liberté politique au Cameroun. L'État est souvent perçu comme un acteur puissant et autoritaire, et cette situation pourrait renforcer cette perception. Il est important de noter que l'État est le principal financeur des députés de l'Assemblée Nationale, ce qui soulève des questions sur la loyauté et l'indépendance des élus.
Le projet de loi en cours d'examen pourrait avoir des implications significatives pour la course à la présidence de 2025, en excluant potentiellement Maurice Kamto et Cabral Libii de la course. Cette situation soulève des préoccupations quant à la démocratie et à la liberté politique au Cameroun, et met en lumière le rôle puissant et autoritaire de l'État dans le processus politique.