Projet de réhabilitation de la maison de Um Nyobe: le fils du 'Mpodol' dénonce une arnaque

• L'appel à mobilisation de fonds serait une arnaque

• Le fils de Ruben Um Nyobe vient de saisir la rédaction de CamerounWeb

• Il déclare que la famille de Um Nyobe n'est pas derrière l'initiative

Dans une lettre envoyée à la rédaction de CamerounWeb, le fils de Ruben Um Nyobe, Daniel Um Nyobe, dénonce une tentative d'escroquerie orchestrée par des personnes qui ont lancé il y a quelques jours, une mobilisation de fonds pour réhabiliter une vieille maison en délabrement, qui aurait appartenu à son père.

"Je suis Daniel, le fils de Ruben Um Nyobe. En cette qualité, je me permet de vous saisir au sujet d'une fausse information véhiculée sur votre site, intitulée: 'Mobilisation nationale pour redorer la vieille maison de Um Nyobe en état de délabrement' avec le lancement d'une cagnotte. Il s'agit d'une opération afin d'escroquer les gens", écrit Daniel Um Nyobe.

"La famille Um Nyobe que je représente, n'est nullement à l'initiative de cette funeste opération. Pire encore, la femme présentée comme la sœur de Um Nyobe est fausse. Ruben Um Nyobe n'avait qu'une seule sœur et elle est décédée depuis des années. Cette case est occupée par la famille Mbanga qui n'a aucun lien de parentalité avec la famille de Um Nyobe", ajoute le fils du héro pour la libération du Cameroun.

En effet, dans une publication le vendredi 26 août, CamerounWeb relayait une information relative à l'initiative de lancement d'une opération visant à redorer la vieille maison de Um Nyobe en état de délabrement.

Cette information avait été donnée par l'activiste digne de foi Arol Ketch.

Fils de Ruben, Daniel Um Nyobe est venu au monde le 25 avril 1957 dans le maquis. Soit une année seulement avant l’assassinat de son père Ruben Um Nyobè, ce fatidique 13 septembre 1958 aux environs d’Eséka. Celui que d’aucuns veulent présenter comme étant l’enfant prodige, Daniel Ruben Um Nyobè, est un ingénieur informaticien installé en France, qui veut à 60 ans s’impliquer davantage dans la vie politique de son pays, pour lequel son géniteur a payé le prix fort : celui du sacrifice suprême.