Propos sur Chantal Biya : Dieudonné Essomba fait une mise au point

Il affirme que ce sont des Fake news

Tue, 15 Feb 2022 Source: www.camerounweb.com

• Dieudonné Essomba a brisé le silence

• Il affirme n’avoir rien dit sur Chantal Biya

• Entre Dieudonné Essomba et Vision 4, le divorce est consommé



Sa réaction était attendue et l’on l’a finalement eu ce soir. 24 heures après son limogeage inattendu sur Vision 4, Dieudonné Essomba vient de briser le silence. Il est revenu sur comment il vit sa mésaventure. Seulement, beaucoup de choses se sont dits sur lui, des gens lui ont prêté des phrases qu’il n’a pas forcément dites. Il est surtout revenu sur l’affaire de la première dame. Et pour le consultant, il n’a jamais parlé de la femme de Paul Biya.

« Encore un cas d’attribution frauduleuse de mes propos ! Moi, je n’ai pas parlé de la Première dame et je n’en ai jamais parlé dans aucune de mes interventions, que ce soit en mal, que ce soit en bien, à la télévision ou dans les réseaux sociaux. D’autres le font, mais pas moi ! Vous ne trouverez jamais un propos venant de moi en rapport avec cette dame qui occupe les espaces que veut bien lui concéder son mari. Seul ce dernier m’intéresse, puisque c’est lui le Président élu par le peuple camerounais et dont l’action a un impact sur moi. Les actes que pose la Première dame sont des actes d’une épouse que seul son mari peut juger », a répondu Dieudonné Essomba dans l’interview qu’il a accordé à Thiéry Gervais Gango.

A la question de savoir qu’elle a été sa réaction à la suite de ce communiqué, Dieudonné Essomba a été très clair.

« Aucune réaction ! C’est plutôt dans l’ordre normal des choses ! Je suis un vieil habitué des médias, depuis les années dites de braise, en 1990, lorsqu’on réclamait la Conférence nationale pendant les Villes mortes. Et j’ai continué avec mes postures économiques sur la monnaie binaire ou la crise économique. Les médias sont des entreprises sur qui pèsent de lourdes contraintes. Ils entretiennent des relations particulières avec leurs actionnaires, avec leur ministère de tutelle, avec le monde politique ou avec le fisc, tous partenaires stratégiques qu’ils doivent ménager pour survivre. D’où la nécessité d’adopter une ligne éditoriale conforme aux intérêts de ces partenaires stratégiques. Il est donc naturel qu’un intervenant qui n’est pas conforme à cette ligne soit privé d’antenne. Le problème ici est que, moi, je ne suis pas un journaliste professionnel qui recherche un salaire, mais un intellectuel qui utilise les médias et le débat médiatique pour promouvoir mes propres thèses. Et chaque fois que je sens un risque pour le Cameroun, je prends la posture qui me semble logique, même si elle ne plaît pas aux médias qui m’appellent. Par exemple, j’étais un invité permanent de la CRTV, mais du jour où je me suis opposé à la politique des Grands projets qui allait nous entraîner fatalement, non pas vers l’émergence souhaitée, mais à la crise économique, ils m’ont carrément barré ! Je ne pouvais évidemment pas, au simple motif d’accéder à l’antenne en leur faisant plaisir, changer d’opinion et entériner un programme économique irréaliste mené par des amateurs ! Aujourd’hui, où en sommes-nous ? La crise est là et elle n’est qu’au début, car le pire est devant nous ! », a-t-il répondu.

Source: www.camerounweb.com