• Les 14 élèves sont tous au lycée bilingue de Kribi
• Ils sont actuellement en détention provisoire
• Une enquête a été ouverte par la gendarmerie
D'après des informations publiée par le quotidien d'Etat Cameroon tribune, les 14 élèves font partie d'un vaste réseau de proxénétisme. Parmi les 14, 5 filles se livrent à des actes sexuels rémunérés.
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Diodam à Mounyiol, Davidine Ntsa, Henri Nnengué, Mouafo Fonkou, Fred Moumiyé et neuf autres de leurs camarades sont en détention provisoire à la prison principale de Kribi. Ces 14 jeunes gens, cinq filles et neuf garçons, tous, élèves au lycée bilingue de Kribi, sont accusés de proxénétisme. Interpellés et auditionnés plusieurs fois par le parquet de Kribi, ces élèves dont l’âge varie entre 13 et 16 ans, ont été placés sous mandat de dépôt dans l’après-midi du 14 avril 2022.
Selon une source proche des tribunaux de Kribi, une enquête approfondie est ouverte pour démanteler tout le réseau. D’après le proviseur du lycée bilingue de Kribi, Zamedjo Larmahi, le réseau serait bien huilé par des adultes tapis dans l’ombre. « Ils sont des mineurs et ils disent la vérité », laisse-t-il entendre.
La prostitution des élèves dans la ville de Kribi prend de l’ampleur.
"Nous recevons des plaintes", fait savoir Zamedjo Larmahi qui, pour stopper le mal, a saisi le procureur de la République au terme d’un conseil de discipline tenu dans son établissement le 11 avril 2022. Ce jour-là, le proviseur avait convoqué dans son bureau un groupe d’élèves suite à une plainte commune de Diodam à Mounyiol, élève en classe de 3e et Davidine Ntsa, élève en classe de 4e. Les filles venaient dénoncer le mauvais comportement d’un groupe de garçons.
La bande promet de l’argent aux filles pour des pratiques sexuelles. Une fois l’acte posé, les garçons refusent de réaliser leur promesse et passent au chantage.
Selon les récits, les scènes sont filmées et les vidéos partagées dans un groupe Facebook.
Davidine Ntsa fait comprendre qu’elle ne se plaint de la pratique sexuelle. "Henri m’avait dit que j’aurai 40 000 F. Et, c’est mon argent que je réclame", déclare-t-elle.