Prouesses sexuelles : il imite Cynthia Fiangan et se fait arrêter

L'histoire se passe en Côte d'Ivoire

Thu, 4 Aug 2022 Source: www.camerounweb.com

• Il a voulu se faire des clientes

• Il tenait une pancarte qui mettait en relief ses prouesses sexuelles

• La justice ivoirienne sans répit



Les histoires se ressemblent mais n'ont pas les mêmes acteurs. Au Cameroun, la jeune Cynthia Fiangan a fait la pluie et le beau temps avec ses vidéos virales qui exhibent ses prouesses sexuelles.

Un jeune garçon ivoirien, pensant pouvoir imiter Christelle Atangana et attirer des clientes s'est vu arrêté par la justice ivoirienne.

Il se disait faire dux coups et il se balladait avec une pancarte le long des rues.

Suite à la photo devenue virale sur la toile la justice ivoirienne a condamné à 6 mois de prison dont 3 fermes le garçon qui sur une plaque au bord d'une rue brandissait ses prouesses sexuelles. Le fait reproché est l'atteinte publique à la pudeur.

L'infortuné n'aura même pas eu le temps de se faire des clientes parce que rattrapé par la justice.

Les faits

Le 29 juillet 2022, Yapo Yves Yannick, âge de 28 ans, était interpellé sur la voie publique, défilant entre des véhicules au niveau d’un rond-point de la commune de Cocody, et tenant une pancarte sur laquelle était inscrit « Garçon qui fait 10 coups, c’est moi » avec un numéro de téléphone à contacter.

Selon un communiqué du Parquet, appréhendé et déféré, il a été jugé et condamné ce jour à une peine d’emprisonnement de 6 mois dont 3 mois fermes pour des faits de racolage actif et d’outrage public à la pudeur.

Le Procureur de la République constate par ailleurs, avec regret, une expansion du proxénétisme, du racolage ainsi que de nombreuses autres atteintes à la moralité publique sur les réseaux sociaux.

Selon le communiqué, Adou Richard Christophe affirme que ces nouveaux canaux de communication sont régulièrement détournés de leur usage originel par des jeunes filles et jeunes gens, qui s’en servent pour appeler explicitement et publiquement à des rapports tarifés.

Il en appelle au respect de la dignité humaine et de la moralité publique et met en garde les personnes qui utilisent les réseaux sociaux comme lieu de débauche, les proxénètes ainsi que les personnes qui, par tous moyens, procèdent publiquement au racolage des personnes en vue de les provoquer à la débauche, et tient à leur indiquer qu’elles s’exposent à la rigueur de la loi pénale.

Adou Richard Christophe indique que les administrateurs des pages ou groupes de débauche sont également passibles de sanction pénale pour complicité des infractions qui y sont commises.

Le Procureur de la République voudrait enfin, encore une fois, en appeler à une utilisation saine des réseaux sociaux, au sens de la responsabilité de chacun et surtout au strict respect des lois pénales.

Source: www.camerounweb.com