Putsch : la présidence n'est pas sereine après de nouvelles découvertes intrigantes

Des odeurs de coup d'État

Tue, 19 Sep 2023 Source: www.camerounweb.com

Face à la multiplication des coups d’État en Afrique ces dernières années, tous les regards sont tournés vers les pays susceptibles d’être confrontés très prochainement à la situation : le Togo dirigé par la famille Gnassingbé (d’abord le père Eyadema et ensuite le fils Faure), le Tchad, le Congo Brazzaville… et surtout le Cameroun où Paul Biya règne depuis plus de quarante (40) ans.

Le patron du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) Paul Biya a récemment 'remanié' son armée pour se mettre à l’abri de toute tempête qui pourrait être destinée à l’écarter du pouvoir. Jusqu’ici, tout semble être calme à Etoudi et les choses iraient dans la direction souhaitée par le régime de Yaoundé.

Les bruits qui nous parviennent sont que Paul Biya et ses collaborateurs réfléchiraient à avancer l’élection présidentielle d’une année. Elle serait alors organisée en 2024 au lieu de 2025 comme prévu au départ.

Paul Biya qui pèse 90 ans, voudrait léguer le pouvoir à son fils Emmanuel Franck Biya, privilégié par rapport à d’autres figures plus expérimentées à ses côtés comme le secrétaire général de la présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh, le SG du Comité central du parti Jean Nkuete, le directeur du cabinet civil Samuel Mvondo Ayolo, la première dame Chantal Biya, etc.

Cette succession de père en fils ne fait pas l’affaire de tout le monde et cela pourrait précipiter la chute de Paul Biya, dans un contexte où les putschs sont légion. Le journaliste Rémy Ngono pense la même chose lorsqu’il écrit avec un peu de comédie : « Coup d'état en préparation au Tchad : Paul Biya en mode Aïcha Tremblée ».

Rémy a réalisé un direct dans lequel il avertit. « C'est vrai que Paul Biya, dans son désir de devenir président à vie, n'a pas été futé pour savoir que dans la vie, tout est en mouvement. L'instant présent n'est pas éternel. Les contextes de 2023 ne sont pas ceux de 1982. Les mentalités changent et évoluent, sauf celles des personnes qui réfléchissent comme lui, qui régressent », répond un internaute.

Source: www.camerounweb.com