Martin Mbarga Nguele Délégué Général à la Sûreté nationale a désormais centralisé les services de demandes d’établissement de passeports. L’annexe de la Délégation Générale de la Sûreté nationale et la Direction de la police des frontières ne servent plus de pôles de collecte de dossiers de demandes d’établissement de passeport.
Le Messager s’est rendu au commissariat de l’Emi-Immigration, et dans sa publication du 15 octobre 2015, souligne que «visiblement débordés par les usagers en quête de service, les éléments de la police dégoulinent de sueur ; impuissants devant la forte demande», peut-on tirer des lignes du journal.
Cette décision de centralisation des services de demandes de passeports par le Délégué général à la sûreté nationale n’est pas perçue d’un bon œil par les usagers. «Nous sommes là depuis 4 heures du matin », se plaignent-ils, « il est difficile d’atteindre dieu pour obtenir le service», ajoutent-ils.
Face à toute cette demande, le Commissaire de police principal Mohamadou Bello, chef des céans, d’après le journal, a du mal à souffler. «Vous pouvez constater que je suis très sollicité. C’est devenu une frénésie habituelle ; je signe en moyenne 400 à 500 demandes de passeports par jour» explique-t-il. «A cela il faut ajouter les visas de résidents et les voyageurs aller-retour, pour les étranger surtout. J’oublie même que je dois m’arrêter pour manger», renchérit-il.
A l’Emi-immigration, les places assises sont introuvables et certains usagers sont mécontents des trafics, «quand bien même on a le numéro de rang, les agents de la police viennent et s’occupent prioritairement des autres», se plaignent-ils.
Le commissaire principal rejette cependant toute accusation de discrimination quant au service rendu, « nous ne marchandons pas », clame-t-il. «Nous ne tolérons aucun affairisme, malgré l’immensité de la demande, nous faisons des efforts pour servir tout le monde (…) A ce sujet les services de de contrôle permanents rodent autour. Tout auteur de quelques forfaiture est puni avec sévérité et rigueur».
A en croire le journal, ces déclaration ne sont pas vraiment le gage d’un suivi sans favoritisme, vu que « des policiers, hommes en tenue d’autres corps, hommes de pouvoir cherchent à convaincre de leurs relation avec le commissaire Bello » pour passer en priorité. L’exiguïté des services rend le contrôle difficile. Le commissaire Bello affirme néanmoins que de nouveaux locaux sont en cours d’aménagement, et d’ici très peu de temps, il sera alors plus aisé de traiter les demandes.