Le Social Democratic Front (SDF) a en effet annoncé la future mise en place d’une plateforme qui appelle à la participation des partis politiques d’opposition. L’identité des partis qui adhèrent au concept reste inconnu du public mais la plateforme devrait prendre forme en avril 2016. Selon La Nouvelle Expression du mardi 1er mars 2013, un tel projet a déjà été mis en branle par le Cameroon People Party (CPP), le Manifeste africain pour la nouvelle indépendance et de la démocratie (Manidem), l’Union des Populations du Cameroun de fidèles (UPC) et quelques organisations de la société civile.
Cette plateforme qui existe depuis 2013 se veut «un groupe de réflexion» et non pas une coalition, précise la président du CPP Edith Kah Walla. Les appels incessant des «ouailles» du président national du RDPC ont dès lors réveillé ladite plateforme qui a fait une sortie médiatique le 5 février 2016. «Le but est d’appeler comme le SDF, à un ralliement des partis politiques, des organisations de la société civile et tout autre groupe qui combattent la confiscation du pouvoir», renchérit Kah Walla.
Cependant, cette nouvelle vague de plateformes rappelle les précédentes qui n’ont eu de «concret positif que leur nom». «Prenons déjà le l’exemple du groupe piloté par le CPP le Manidem et l’UPC des fidèles. Ce dernier à ce jour n’a pas encore de véritable palmarès. Les organisations de la société civile qui le composent et les autres partis politiques ne sont pas véritablement connus Les meneurs semblent d’ailleurs entretenir le flou sur la composition dudit groupe», nous apprend le journal.
Toujours en 2013 la plateforme «convergences des forces pures» a vu le jour. Elle est portée par les partis politiques tels que, le mouvement des camerounais pour la sociale démocratique (MCPSD) de Vincent Sosthène Fouda, le Forum républicain de Roland Romain Nkouto, le Mouvement populaire pour le salut du Cameroun (MPSC) d’Aboubakar Sidiki, le parti socialiste populaire camerounais (PSPC) d’André Teuabo, l’Union pour le mouvement patriotique du Cameroun d’Honoré Aboh, le Peuple uni pour la rénovation social(PURS) de Serge Matomba. Ce groupe bataillait pour l’alternance politique au Cameroun . «Comme les autres tentatives d’alliance de l’opposition, celle ci est rentrée dans les oubliettes. du moins pour l’instant».
La veille des élections présidentielles 2011, le groupe «Touche pas à mon vote» a vu le jour. Il regroupait les partis tels que le CPP, SDF, MP, PAP. Ils entendaient ainsi contrôler le déroulement du scrutin dans les bureaux de vote à travers le pays.