Jorel Jacques Zang a dressé un portrait de Nadia Mbakou. Il a parlé d’elle en des termes très élogieux. Cela prouve que l’activiste tient en très haute estime sa compatriote. Eu égard à son étoffe, peut-on la considérer comme grand espoir du pays ?
Vous êtes nombreux à ne pas la connaître pourtant elle est là, elle existe, elle est largement suivie. C'est une icône et légende de la littérature africaine et donc camerounaise. Je viens vous présenter celle qu'on ne présente plus.
Tellement ses œuvres parlent pour elle et tant c'est une femme active qui, à travers sa plume enrichissante, impacte positivement de nombreuses personnes via la lecture. Une dame talentueuse a plusieurs casquettes qui participe à sa modeste manière à l'édification de la société camerounaise au quotidien sur ces nombreuses plates formes.
C'est un secret de polichinelle que le Camerounais (en général) n'aime pas la lecture mais elle sait vous faire aimer lire et surtout lire "utile" à travers de nombreux thèmes qui touchent nos réalités locales de la romance au paranormal en passant par la sorcellerie et l'humour.
Ernestine Nadia Mbakou ou "MEN" en abrégé c'est elle. Cette dame de nationalité camerounaise est née dans la capitale économique du Cameroun qu'est Douala où elle a passé toute son adolescence dans une famille aimante.
"Tête bien faite", elle est surtout une "tête bien pleine" car titulaire de deux Masters : Master 2 in Health économic, policy and management obtenu à Catholic university of Cameroon – Bamenda ; Master en Administration des établissements de santé obtenu à l'école de droit en France.
Infirmière de profession au-delà de sa casquette d'écrivaine, notre compatriote a exercé pendant plusieurs années au Cameroun, notamment à l'hôpital régional de Bafoussam à l'Ouest du Cameroun. Au-delà de ses deux précédentes casquettes que sont la littérature et la médecine, notre MEN nationale est également enseignante d'économie de la santé dans plusieurs structures de Bafoussam et de Mbouda.
Elle est d'ailleurs la marraine de la quinzième promotion de l'école des infirmiers diplômés d'État de la fondation Tchuente à Bafoussam. De nature assez discrète depuis son enfance marquée par la perte de son bien aimé papa, elle s'est tôt réfugiée dans la lecture dans laquelle elle y trouvait un réconfort certain et une envie forte de vivre et de faire vivre son prochain à travers la lecture.
L'année 2017 est son essor littéraire avec "obsession", son tout premier roman paru aux éditions "Proximité" en février 2018. Et ce sera le début d'une riche carrière littéraire qui se poursuit jusqu'au aujourd'hui avec une centaine de livres déjà à son actif et tous intéressants.
Grande militante de la lutte contre la dépression et de la lutte contre la violence faite aux femmes, elle édifie énormément à travers sa page Facebook sur ces sujets sensibles sous forme de pédagogie.