Qui est Modest Mopa, l'homme qui a réussi à dompter le tout puissant Amougou Bélinga

Modest Mopa et Amougou Bélinga

Tue, 10 May 2022 Source: www.camerounweb.com

Proche collaborateur de Paul Biya, membre influent du RDPC, magnat des médias, PDG de Vision Finances, de Vision Assurances et promoteur de plusieurs entreprises inconnues, le Zomloa des Zomloa, Amougou Bélinga vient de voir les comptes des ses entreprises contenant des milliards de FCFA saisis par la Direction Générale des Impôts (DGI) pour un redressement fiscal de 17 milliards de FCFA.

Derrière la saisie des comptes du promoteur de Vision4 se cache un homme qui a réussi à résister face aux appels, aux menaces et aux pressions de plusieurs barrons du régime de Yaoundé proches d'Amougou Bélinga: Modeste Mopa.

Originaire de la région du nord du Cameroun, le DGI Modest Mopa est né le 15 Mars 1975 à Guidiguis dans le Mayo-Kani, Région de l'Extrême-Nord. Il est le plus jeune Directeur Général des Impôts au Cameroun et il y a vraiment de quoi. Si l'homme n'est pas un grand nom des milieux politiques camerounais, et est très jeune, il a cependant des relations très solides à la présidence de la République qui semblent lui donner une force de frappe qui a été sous-estimée.

Voici qui est vraiment Modes Mopa

Diplômé de l'ENAM (Major de sa Promotion) et de l'ENA de Paris. Modest Mopa est un jeune homme très brillant et pétri d'expérience dans son domaine. Il manie avec subtilité et maestria les questions de Fiscalité et les Finances publiques.

Il a été élu nouveau président du CREDAF (Centre de Rencontres et d’Études des Dirigeants des Administrations Fiscales) à Yaoundé pour l’année 2019-2020.

Après un brillant parcours à l’école primaire et secondaire au lycée de kaelé sanctionné par le baccalauréat, il entre à l’université de Douala très jeune et obtient 3 ans plus tard sa licence en droit privé. Il intègre immédiatement l’École Nationale d’Administration et de magistrature (Enam) et en sort quelques temps plus tard major de sa promotion. Dynamique et perspicace, il termine au même moment une Maitrise en droit des affaires à l’Université de Yaoundé 2 et ensuite un master professionnel en administration publique à l’ENA de Paris en 2007. Il entre dans la fonction publique, plus particulièrement au ministère des Finances et précisément à la Direction Générale des Impôts, l’organe opérationnel dudit ministère. Il occupe tour à tour des postes stratégiques entre autres Chef de division de la législation et gravit tous les échelons. Le Fonds monétaire international (FMI) s’intéresse à lui grâce à sa parfaite Maitrise des rudiments macroéconomique et de la finance Internationale dévoué à la tâche, il travaille pour le FMI à Abidjan en Côte d’ivoire, où il est nommé Directeur Général des impôts (DGI), à 36 ans, devenant ainsi le plus jeune DGI de l’histoire du Cameroun.

Dès son arrivée au poste de DGI, il entreprend un certain nombre de réformes en matière de contrôle fiscal et la dématérialisation des procédures visant à garantir un suivi resserré et une meilleure lisibilité tout en agissant pour une amélioration de la qualité du service rendu aux contribuables.

L’une des plus importantes de ces réformes est la réorganisation des services, qui a consacré, le recentrage de la division des grandes entreprises sur la gestion de véritables grandes entreprises, le retrait de la gestion de la TVA des centres divisionnaires des impôts (CDI) au profit des centres des impôts des moyennes entreprises (Cime), qui ont vu le jour il y a seulement quelques années. La collecte de la taxe sur la propriété foncière, le transfert de la collecte de la taxe d’aéroport aux compagnies aériennes, le couplage de la vignette automobile à l’assurance automobile, l’introduction du mobile money comme moyen de paiement de certains impôts, ou encore la digitalisation de certaines prestations, etc. Autant de réformes qui ont eu le don de faciliter l’administration de l’impôt, de sécuriser les recettes, et de réduire le contact entre les agents du fisc et les contribuables, situation souvent porteuse de germes de la corruption. Et pour de nombreux observateurs avertis, Modeste Mopa Fatoing donne une touche particulière dans la gestion de la collecte d’impôts depuis l’ère du Renouveau.

«Modeste Mopa Fatoing fait la fierté de la jeunesse Camerounaise et plus particulièrement celle du septentrion Nonobstant les gens mal intentionné tapis dans l’ombre qui veulent à tout prix ternir ou saper l’image de ce dynamique personnage à travers les rapports creux et vaseux non fondés et fabriqués de toutes pièces pour des intérêts ignobles et inavoués », glisse une voix de son entourage.

Source: www.camerounweb.com