Plus de 4 milliards de francs en espèces ont retrouvés chez Ian Ghislain Ngoulou, Directeur de Cabinet de Noureddin Bongo, le fils de l'ex président gabonais Ali Bongo Ondimba.
Lors du conseil des ministres du 5 décembre 2019, Noureddin Bongo Valentin est nommé aux fonctions de Coordinateur général des affaires présidentielles au sein de la présidence de la République gabonaise. Ce poste est créé pour l'occasion. Ce poste est décrit comme « un super-directeur de cabinet » et « numéro deux du régime ». Cette nomination est vue comme une étape supplémentaire dans la désignation de Noureddin Bongo Valentin comme successeur de son père.
En mars 2020, Noureddin Bongo est élu au bureau politique du Parti démocratique gabonais.
En juin 2020, sous instruction d'Ali Bongo Ondimba, Noureddin Bongo Valentin pilote alors une taskforce sur la dette intérieure du Gabon qui viendra annuler deux tiers de cette dernière soit plus de 623 milliards de francs CFA sur 1030 milliards audités.
Depuis le 18 janvier 2021, il coordonne en collaboration avec la Première ministre Rose Christiane Ossouka, le plan triennal 2021-2023 du Gabon nommé Plan d'Accélération de la Transformation (PAT). Ce plan dispose de 20 projets prioritaires ayant pour but de diversifier l'économie gabonaise afin de réduire le poids du secteur pétrole dans le PIB du pays, assurer une meilleure indépendance alimentaire en produisant plus de 50 % des consommations localement et réduire le taux de pauvreté dans le pays de 10 points.
Il est accusé devant la justice gabonaise d'enrichissement illicite. La plainte est classée sans suite. Le 6 septembre 2021, Noureddin Bongo obtient un passeport diplomatique.
Le 10 septembre 2021, Noureddin Bongo est nommé conseiller stratégique d'Ali Bongo au sein du Parti démocratique gabonais. Le 13 septembre 2021, Noureddin Bongo Valentin est « renvoyé à son administration d'origine » et le poste de Coordinateur général des Affaires présidentielles est vacant. Il est peu après choisi par son père pour diriger sa campagne en vue de l'élection présidentielle prévue en 2023.
Lors du coup d'État d'août 2023, il est arrété pour « haute trahison » et corruption et falsification de la signature du Président de la République.