La compagnie nationale de transport public a réajusté ses plans de vol.
«Suite aux perturbations survenues ce jour sur l’axe lourd Douala-Yaoundé et sur la voie ferrée, le programme de vols de la compagnie aérienne nationale a été réaménagée, en privilégiant le réseau domestique, pour faciliter les déplacements des populations entre les deux villes». C’est la substance d’un communiqué signé d’Ernest Dikoum, le directeur général de la Camair-co ce 21 octobre 2016.
En réaction aux deux drames qui ont frappé le Cameroun, sur les deux principales voies de communication qui relient les deux principales villes du Cameroun. Question de mettre la compagnie qu’il dirige, au service de voyageurs coincés entre l’effondrement de la chaussée sur la rivière Manyai, et le déraillement du train 152 parti de Yaoundé à 11h15, au niveau d’Eséka.
Ernest Dikoum ne pouvait s’empêcher de saisir cette opportunité pour pouvoir enfin imposer la Camair-co aux Camerounais qui critiquent leur compagnie aérienne nationale ; et rechignent à s’y essayer massivement. Malgré les changements managériaux effectués à intervalles de temps réguliers depuis la création de cette compagnie sur les cendres de la Camair.
Camair-Co change sa fréquence de vols pour gérer la crise née des sinistres sur les transports terrestres. pic.twitter.com/25edwF7xSa
— CRTV web (@CRTV_web) 21 octobre 2016
Le nouveau Directeur général de la Cameroon airlines corporation (Camair-co) qui, il y a encore une semaine encore, exhortait les Camerounais à laisser un peu la route pour prendre l’avion, au détour d’un entretien sur les antennes du poste national de la Cameroon radio television (Crtv), avait peut-être vu à l’avance les drames qui ont frappé le pays ce 21 octobre. D’autant plus que sa sortie avait un lien avec le mauvais état des routes camerounaises qui sont souvent à l’origine de nombreux accidents de la route.