Le journaliste et enseignant de journalisme à l'ESSTIC était invité ce jeudi matin sur les antennes de ABK Radio basée à Douala. Lors de sa prise de parole, réagissant sur l'actualité politique au Cameroun, l'ancien Directeur de Publication du journal Mutations n'est pas passé par quatre chemins pour soutenir que le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun est le seul parti qui fait paniquer le régime de Paul Biya et qui a la capacité de mobiliser les gens.
Il a également indiqué qu'il est un démocrate qui ne supporte pas le monolithisme politique. Pour lui, la démocratie est le meilleur système politique qui doit être appliqué au Cameroun.
La rédaction de camerounweb.com vous ci-dessous sa réaction.
« Quand on regarde l’environnement politique aujourd’hui chez nous, on a l’impression qu’il y a un seul parti politique qui a la capacité de mobiliser les gens, qui a une base solide et qui peut aller aux élections de manières à Inquiéter, à permettre au parti qui est au pouvoir, n’est-ce pas de bouger, de ne pas rester n’est-ce pas sur une position dominante de manière éternelle et ce parti là c’est le Mrc. Et le fait qu’il ne soit pas à l’Assemblée, le fait que ses réunions publiques, ses marches publics soient systématiquement interdites, pour moi ça me gêne parce que je n’ai pas une culture de parti unique. J’aimerais que les choses bougent comme ça se passe ailleurs. J’ai des convictions. J’aimerais que les choses bougent chez nous. Rester dans une latence, rester dans un système à caractère parti unique pendant 30-40 ans pour moi ça me gêne énormément. J’aimerais voir qu’il y ait quand-même un combat politique au sein de l’Assemblée nationale d’abord et au sein des partis politiques.
Si vous demandez au démocrate que je suis : “ Est-ce que je m’accommode à voir une même personne à la tête du pays pendant 30-40 ans ? » Je dis non ! Et non ! Ce n’est pas possible. […] il m’est arrivé de diriger certaines structures et à un moment donné, quand j’ai fait 10 ans à la tête d’un organe de presse. J’en avais marre ! Je ne pouvais plus supporter ça pendant longtemps. J’estimais qu’il y a des jeunes gens qui sont derrière moi, et qui ont une autre vision des choses, qui peuvent apporter un sang nouveau ».