A l'ouverture des manifestations marquant le cinquantenaire de l'Institut des Relations internationales du Cameroun hier, le chef de l'Etat, dans un message lu par son représentant personnel, Lejeune Mbella Mbella, a appelé le gouvernement à parachever la réforme qu'il a prescrite, afin de faire de l'IRIC une académie diplomatique d'envergure mondiale.
Les manifestations marquant les cinquante ans d'existence de l'Institut des Relations internationales du Cameroun ont été lancées hier à Yaoundé, sous la présidence du ministre des Relations extérieures, représentant du chef de l'Etat.
La journée d'hier se voudra sans doute de celles que les différentes générations d'apprenants et même d'enseignants, personnels d'appui et autres de l'Institut des relations internationales du Cameroun (IRIC) n'oublieront pas de sitôt.
Certains anciens élèves de cette école, qui a pour vocation de former dans les métiers de la diplomatie et des relations internationales, sont du reste partis de très loin pour prendre part hier, au mythique campus d'Obili à Yaoundé.
Au lancement des manifestations marquant le cinquantenaire de IRIC, au-delà de tous ceux qui ont un lien avec l’IRIC, il y avait également de nombreuses personnalités issues du gouvernement, du corps diplomatique, du corps enseignant, des invités spéciaux, dont le ministre des Affaires étrangères de la République gabonaise, Michael Moussa Adamou.
Au milieu de ce parterre de personnalités, le ministre des Relations extérieures, lui-même ancien étudiant de l'IRIC. Lejeune Mbella Mbella a présidé l'ouverture des manifestations, en sa qualité de représentant personnel du chef de l'Etat.
Le ministre d'Etat, ministre de l'Enseignement supérieur, Pr, Jacques Fame Ndongo a salué une école qui a su adapter ses programmes et son offre de formation
Dans la leçon inaugurale, sur le thème « La diplo-matie camerounaise sous le président Paul Biya, un humanisme pragmatique au service de la paix et du développement », qu'il a prononcée pour la circonstance, Felix Mbayu, ministre délégué auprès du Minrex, chargé de la coopération avec le Commonwealth est revenu sur le parcours de l'école, tout en rappelant les grands principes qui fondent l'action diplomatique du chef de l'Etat.
Au rang de ceux-ci, la non-ingérence dans les affaires internes des autres Etats et la primauté donnée à la négociation pour le règlement des conflits. Le message du président de la République aux participants, au corps enseignant, aux personnels d'appui, aux étudiants a été lu par son représentant personnel. Après avoir adressé ses félicitations aux tutelles technique et académique, au staff de l'IRIC pour le chemin parcouru, le président de la République n'a pas manqué de dire sa satisfaction pour les résultats enregistrés en un demi-siècle d'existence.
Cinquante arts après la création de l'IRIC, les résultats obtenus sont plus que satisfaisants », a relevé le président Paul Biya dans son message Car aujourd’hui, l'IRIC c'est la formation et le recyclage de près de 10 000 cadres, dont un peu plus de 2 000 étrangers issus de 48 nationalités différentes, selon le directeur Daniel Urbain Ndongo. Pour Biya, l'IRIC se veut l'un des fleurons de la diplomatie camerounaise. « L'Institut s'est surtout positionné comme une école de référence, un centre d'excellence », a poursuivi le président de la République.
Une école qui a su tisser un vaste réseau de partenariat à travers le monde, ce qui en fait l'une des plus respectées dans son domaine. Il est question aujourd’hui pour l'IRIC, selon le président de la République, de continuer à adapter ses produits aux enjeux de notre temps, en prenant notamment en compte les questions liées aux changements climatiques à l'environnement.
Le chef de l'Etat a engagé le gouvernement à finaliser la réforme qu'il a prescrite pour optimiser les performances de l'IRIC, afin d'en faire « une académie diplomatique d'envergure mondiale ».