Région de l'Est : Histoire touchante d'un héros pourtant considéré comme un "fou"

Un récit tout à fait extraordinaire pour un homme qui serait considéré comme un déséquilibré mental. Il s'appelle Onkel, du village Djamonomine, situé à un jet de pierre de Motcheboum en venant d'Abong Mbang dans le Haut-Nyong, région de l'Est. Depuis pratiquement 20 ans, il réveille très tôt les enfants du Village à l'aide d'un sifflet. Dès lors, les parents commencent par apprêter leurs enfants, et à une certaine heure bien précise, il va ensuite chercher chaque bambin dans son domicile. En file indienne, il les conduit à l'école tenant de sa main un bâton au bout duquel est hissé un drapeau. Tronçon autrefois réputé par ses multiples accidents de la circulation, il intime à l'aide de son drapeau de ralentir quand il fait passer les enfants. Plus touchant encore, pendant la journée, il attend les enfants dans la cour de récréation. Et à la sortie des classes il fait chemin retour avec les mêmes précautions, et ramène chaque enfant dans son domicile. C'est donc tout aise que les parents peuvent vaquer à leurs occupations respectives. Les honneurs lui ont donc été rendus aucours de la réunion de remise des bourses aux bacheliers et étudiants du groupement maka_route, couplée à la cérémonie d'arbre de Noël au profit des 14 villages, qui s'est tenue à Mampang, à quelques encablures de Abong mbang, en présence du sous préfet de Doumé. Et sous la houlette du Président du comité exécutif Laurice Serge Eteki Eloundou, en présence des chefs traditionnels et du chef de groupement SM Ntsana koumanda Bienvenu, plusieurs dons lui ont été remis. Plus significatifs sont une médaille et un diplôme pour son courage et son abnégation, un chasuble pour être facilement identifiable par les automobilistes. Vivant dans un état de précarité extrême, la Présidente de l'Addrec, Mme Françoise Francoise Monin , connue sous l'appellation de La Parisienne ,qui est de la Diaspora Pour le Développement de L'Est Cameroun, au nom de l'association lui a remis une table et des chaises, un lit, un matelas, une couverture, des draps, plus une enveloppe symbolique. Moralité, est il comme on l'appelle le " fou du village" ou bien ces soi disants bien portants qui sont des " fous " ambulants ? Car si chacun à son niveau mettait autant d'énergie et de volonté, notre pays n'aurait rien à envier aux autres.

Un récit tout à fait extraordinaire pour un homme qui serait considéré comme un déséquilibré mental. Il s'appelle Onkel, du village Djamonomine, situé à un jet de pierre de Motcheboum en venant d'Abong Mbang dans le Haut-Nyong, région de l'Est. Depuis pratiquement 20 ans, il réveille très tôt les enfants du Village à l'aide d'un sifflet. Dès lors, les parents commencent par apprêter leurs enfants, et à une certaine heure bien précise, il va ensuite chercher chaque bambin dans son domicile. En file indienne, il les conduit à l'école tenant de sa main un bâton au bout duquel est hissé un drapeau. Tronçon autrefois réputé par ses multiples accidents de la circulation, il intime à l'aide de son drapeau de ralentir quand il fait passer les enfants. Plus touchant encore, pendant la journée, il attend les enfants dans la cour de récréation. Et à la sortie des classes il fait chemin retour avec les mêmes précautions, et ramène chaque enfant dans son domicile. C'est donc tout aise que les parents peuvent vaquer à leurs occupations respectives. Les honneurs lui ont donc été rendus aucours de la réunion de remise des bourses aux bacheliers et étudiants du groupement maka_route, couplée à la cérémonie d'arbre de Noël au profit des 14 villages, qui s'est tenue à Mampang, à quelques encablures de Abong mbang, en présence du sous préfet de Doumé. Et sous la houlette du Président du comité exécutif Laurice Serge Eteki Eloundou, en présence des chefs traditionnels et du chef de groupement SM Ntsana koumanda Bienvenu, plusieurs dons lui ont été remis. Plus significatifs sont une médaille et un diplôme pour son courage et son abnégation, un chasuble pour être facilement identifiable par les automobilistes. Vivant dans un état de précarité extrême, la Présidente de l'Addrec, Mme Françoise Francoise Monin , connue sous l'appellation de La Parisienne ,qui est de la Diaspora Pour le Développement de L'Est Cameroun, au nom de l'association lui a remis une table et des chaises, un lit, un matelas, une couverture, des draps, plus une enveloppe symbolique. Moralité, est il comme on l'appelle le " fou du village" ou bien ces soi disants bien portants qui sont des " fous " ambulants ? Car si chacun à son niveau mettait autant d'énergie et de volonté, notre pays n'aurait rien à envier aux autres.