Rémy Ngono dévoile la somme que Motaze, Atanga Nji et Amougou Belinga ont détournée dans ce pays

Il est de notoriété publique que les ministres des Finances Louis-Paul Motaze et de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji sont accusés par les citoyens d’être impliqués dans des affaires pas très catholiques depuis qu’ils ont rejoint le gouvernement dont le chef est Joseph Dion Ngute. Le scandale des lignes budgétaires 57, 65 et 94 a éclaboussé plusieurs autorités qui ne seraient pas blanches comme neige.

Il nous est revenu à plusieurs reprises que c’est pour éviter que les vérités ne s’ébruitent que l’animateur radio Martinez Zogo qui détenait des preuves tangibles, a été froidement assassiné. Par qui ?

Les enquêtes mènent directement à Jean-Pierre Amougou Belinga l’homme d’affaires milliardaire, le patron de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE) Léopold Maxime Eko Eko et ses sbires. Le propriétaire de la télévision Vision 4 aurait bénéficié de plusieurs milliards de francs CFA dans ces lignes budgétaires, avec la bénédiction des ministres susmentionnés.

Le journaliste Rémy Ngono semble être au courant de tout, vu les détails minutieux qu’il donne sur le sujet : « Louis-Paul Motaze (le trésorier), Paul Atanga Nji et Jean-Pierre Amougou Belinga détournent plus de 3 000 milliards de francs », écrit-il sur les réseaux sociaux.

Ngono est intervenu dans une vidéo qu’il a réalisé et que voici pour vous.

« C’est triste d’entendre tout ça pour notre beau pays le Cameroun, ce n’est pas possible. Que des milliards détournés ; que des milliards. Oh mon Dieu. Voilà Yaoundé sur des tas de poubelles, la voirie urbaine jonchée par des falaises appelées nids de poule. Voilà ce qu'est devenu notre pays à cause des détournements. Quelle honte. Nous vivons dans notre pays comme si le lendemain nous allons déménager », regrette un internaute.

Il est effectivement triste de constater que « la caisse de l'État est vide. Le nouveau président aura des problèmes, si ça ne dépendait que de moi, tous les gens qui ont travaillé avec Paul Biya depuis 1982 seront poursuivis jusqu'à la retraite », dégaine un compatriote furieux.