Le livre pamphlet de Jean-Bruno Tagne, portant un regard critique sur la gestion de la Fédération camerounaise de football par Samuel Eto’o Fils, continue de faire des vagues et d'alimenter les discussions. Le week-end dernier, il s'est invité dans le débat "Club d’Elites" sur Vision 4, où le Pr Prosper Nkou Mvondo, acteur du football camerounais, a exprimé sa perplexité quant au titre choisi, "Arnaque".
Pr Prosper Nkou Mvondo a souligné une incohérence entre le titre du livre et son contenu, estimant que l'ouvrage ne mérite pas le qualificatif d'"Arnaque". Il déclare : "Dans cette contradiction, il y a bien une arnaque. L’arnaqueur n’est donc pas celui qu’on semble indiquer. L’arnaqueur est celui qui affiche 'Arnaque' alors que dans le développement, il n’y a pas description de quelque arnaque que ce soit."
Le livre, centré sur une figure emblématique mondiale telle que Samuel Eto’o Fils, suscite diverses réactions et interprétations. Pr Prosper Nkou Mvondo avance que cette controverse ne fait que refléter l'appétit du public pour toute information concernant Eto'o : "Le livre est écrit sur une icône mondiale. Cela n’étonne personne. Vous savez que tout le monde veut parler pour se faire aussi voir, parce que ça attire forcément l’attention."
Accusant Jean-Bruno Tagne de profiter de la notoriété de Samuel Eto’o, Pr Prosper Nkou Mvondo insiste sur l'aspect sensationnaliste de l'œuvre : "On veut écrire sur Samuel Eto’o. Il faut forcément dire quelque chose sur Samuel Eto’o. Il a toussé, il faut qu’on en parle. Il a souri, il faut qu’on en parle. Il a pleuré, il faut qu’on en parle. Il faut donc inscrire ce livre dans ce contexte."
Le débat autour du livre de Tagne se transforme ainsi en une réflexion plus large sur la manière dont les personnalités publiques sont abordées dans les médias et la littérature. Alors que certains défendent la liberté d'expression et le devoir de questionner les figures de proue, d'autres mettent en garde contre une possible exploitation de la renommée à des fins sensationnalistes. Cette controverse ne fait que souligner la complexité des interactions entre la presse, les personnalités publiques et le public.