Bien entendu, ce n'est pas le but, mais les résultats des enquêtes ouvertes après le meurtre de Martinez Zogo ont permis aux Camerounais de découvrir plusieurs choses (qui ne sont en tout cas, pas des crimes).
Pour le cas du très craint patron du DGRE, l'équivalent de la CIA au Cameroun, Maxime Eko Eko, toujours en détention depuis plusieurs jours, les enquêteurs pont découverts que le commissaire divisionnaire avait pour femmes 4 personnalités importantes du pays.
Il serait en couple avec deux femmes colonels d'armée et 2 autres femmes sont des hauts cadres de l'administration publique.
"L'homme est marié à 4 femmes. Deux de ses épouses sont Colonels dans l'armée. Les 2 autres sont sorties de l'ENAM. L'une est en fonction au MINFI. L'autre quant à elle travaille au Mincommerce", nous apprend une source.
Le puissant patron de la DGRE, Maxime Eko Eko a été placé en garde à vue, suite à son interpellation plusieurs jours dans le cadre d'une enquête.
Non seulement cela, un fait humiliant défraie la chronique. On apprend qu'il serait même menotté. « Le patron de la DGRE n'est pas seulement en garde à vue. Il est menotté », indique une source présente sur les lieux.
Hier intouchables, Maxime Eko Eko et Justin Danwe sont devenus des suspects dans l'affaire de l'assassinat de Martinez Zogo.
Il faut rappeler que le commissaire divisionnaire Léopold Maxime Eko Eko, patron de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE), le service de contre-espionnage camerounais, a été entendu le 1er février au secrétariat d’État à la Défense.
La semaine dernière, les autres suspects interpellés en début de semaine sont conduits dans leurs cellules au SED. Il s'agit notamment de Jean Pierre Amougou Belinga, Bruno Bidjang et Etoundi Nsoe, l'ancien commandant de la garde présidentielle de Paul Biya et beau père du PDG du Groupe L'Anecdote.
Il est tenu pour complice dans l'affaire de l'assassinat car ayant suspecté d'avoir remis un sac contenant de l'argent au colonel Danwe, la somme servant comme frais d'assassinat de Martinez Zogo.