• Calibro Calibri est un activiste
• Il vit en France
• Ce sont des raisons qui l’y ont poussé
Le leader de la Brigade anti-sardinards (BAS) en France, Calibro Calibri a écrit un texte qu’il a publié sur les réseaux sociaux mardi le 05 juillet 2022. Dans celui-ci, il donne les raisons de son départ du Cameroun pour la France et avoue si oui ou non il regrette son choix.
JE PAIE TRÈS LOURD ET JE NE LE REGRETTE PAS, JE SUIS PLUTÔT BIEN FIER
J’ai quitté le Cameroun dans un but bien précis pour une affaire bien précise et j’ai perdu ce que je suis venu chercher, j’ai fait perdre à ma famille ce qu’elle avait de droit parce que j’ai embrassé ce combat et dès mes premières vidéos en 2017 mon avocate m’avait dit de faire très attention parce que je mettais mes mains dans quelque chose qui n’était pas compatible avec ma demande de certificat de nationalité et juste après l’intrusion dans l’ambassade du Cameroun, j’ai perdu mon certificat de nationalité pourtant tout était réuni pour que je puisse l’avoir.
Je lis çà et là des inepties et ceci démontrent la haine viscérale qu’ont certaines personnes. Je ne suis jamais venu en France pour une affaire de demande d’asile, je suis venu en France pour une affaire de nationalité, je n’ai jamais été à la préfecture pour une demande d’asile, c’est la préfecture qui m’a obligé à passer par la case demande d’asile bien que mon cas ne relevait pas d’une demande d’asile.
Pour ceux qui ne le savent pas, l’incision, le mariage forcé précoce, les multiples mariages, la persécution pour orientation sexuelle, la persécution politique et apatride qui était le cas dans lequel je me suis inscrit lors de ma toute première demande du 15 février 2017 font partie d’un ensemble qu’on appelle demande d’asile.
Je ne fais pas une demande d’asile en 2018, mais le 15 février 2017 sauf qu’elle est prise en compte en 2018 et comme les ignorants ne connaissent pas, ils vocifèrent.
Et ceci après une longue bataille judiciaire avec la préfecture de l’Essonne qui m’a assigné à résidence dans le but de me faire repartir en Italie et sur la base des preuves que j’ai pu apporter, les juges s’y sont opposés et ont enjoint la préfecture de me délivrer un titre de séjour provisoire en tant que demandeur d’asile et la bataille juridique a duré un an jusqu’en 2018 pour que la préfecture puisse prendre mon dossier et c’est pour cette raison que Mediapart parle de 2018 parce que c’est la date à laquelle la France décide de prendre en compte mon dossier.
Ma vie est devenue une histoire et chacun la raconte à sa façon, ils parlent de moi, ils disent n’importe quoi, mais la vérité si vous voulez la savoir venez à la source.