• Revirement de situation dans l’affaire Ferdinand Ngoh Ngoh
• Il aurait fallu de peu que Paul Biya quitte le pouvoir
• Un colonel a sauvé le président camerounais
Il aurait fallu de peu que le Cameroun connaisse un nouveau président ce lundi 24 octobre 2022. C’est le lanceur d’alertes Boris Bertolt qui a annoncé la révélation exclusive sur sa page Facebook ce lundi 24 octobre 2022.
Pour le lanceur d’alertes et journaliste politologue, c’est le colonel Beko’o Abondo, commandant de la garde présidentielle qui a trahi le secrétaire général de la présidence de la république, Ferdinand Ngoh Ngoh.
« Nous devons remercier un homme, le colonel Beko’o Abondo, commandant de la garde présidentielle. Car sans lui, le Cameroun se serait levé ce lundi avec un nouveau président : Ferdinand Ngoh Ngoh », a-t-il écrit dans sa publication.
Il révèle aussi qu’un processus a été engagé depuis plusieurs années pour renverser le régime. Dans ce processus, indique-t-il, des conseillers en sécurité de Paul Biya jouent un rôle clé.
« Pour comprendre cette attitude de l’homme à la punk, il faut se rendre à l’évidence que : depuis des années un clan bâtit progressivement sa prise de contrôle des institutions et du pouvoir et il a à sa tête Ferdinand Ngoh Ngoh », a-t-il ajouté.
« Si le colonel Beko’o Abondo, commandant de la garde présidentielle n’avait pas été là, le clan serait aujourd’hui aux affaires. Beko’o a juré d’empêcher la prise du pouvoir par le clan sans foi ni loi et qui a un mépris profond des institutions. Mais la garde présidentielle empêche ce plan d’être exécuté », a écrit Boris Bertolt.