Dans une publication classée dans le registre des « dédicaces spéciales aux petites mains de la dictature sous le régime Biya-RDPC », notre collègue Paul Chouta a dévoilé comment le militant du MRC, Carlos Kamdoum a été torturé de la pire des manières au commissariat central N1 de Yaoundé.
Dans sa publication, Chouta dévoile comment l’officier Abdou a fait subir les pires supplices de sa vie au prisonnier politique.
« Arbitrairement et illégalement arrêté dans la nuit du 21 au 22 septembre 2020 devant la résidence du président national du MRC, en compagnie de nombre de ses camarades, Carlos Kamdoum est torturé et insulté par les hommes des Commissaires Ngah Didier.
Ces hauts responsables de la police participent eux-mêmes à la torture de l’infortuné en l’arrosant d'insultes et en lui répétant arrogamment qu'ils ne laisseront jamais quiconque revendiquer quelque droit politique que ce soit. Ils raillent le président national du MRC, Maurice KAMTO, qui selon eux confondrait l'amphithéâtre des universités et le terrain politique avant de lui conseiller d'aller invoquer le droit devant ses « amis occidentaux » " et pas devant eux. Il ne fait point de doute que ces hauts fonctionnaires de la police camerounaise ont pour unique mission de protéger le pouvoir par tous les moyens.
C'est dans une atmosphère de violence policière physique et verbale que Carlos KAMDOUM est conduit au Commissariat central N°1 de Yaoundé où trône le sinistre ???????????????????????????????????????????? ???????????????????????????????????????????????????? ???????????????????? ????????????????????????????. Il entre dans les locaux du commissariat sous une pluie de coups sur tout le corps.
Alors qu'il exige la présence de son avocat avant toute audition, comme le prévoit le Code de Procédure Pénale, malheureusement sa demande est perçue comme une provocation supplémentaire. Il est alors davantage torturé devant plusieurs fonctionnaires de police indifférents, pour certains, participants à la scène par des railleries et des insultes tribalistes, pour d'autres.
Finalement auditionné sans ses avocats, et sous une torture sauvage que Carlos KAMDOUM demande néanmoins à relire son "procès verbal" avant de le signer. Cette demande de trop va mettre hors de lui l’officier Abdou qui va lui ordonner d'ôter tous ses vêtements. Carlos KAMDOUM tente de protester et de fait observer à son bourreau qu'il s'agit là d'un traitement inhumain et dégradant. L'officier entre dans une colère noire, lui crie que les cours de droit que leur dispense Maurice KAMTO sont trompeurs : ils n’ont aucun impact ni sur lui, ni sur ses chefs et collègues, quand il s'agit de défendre le président de la république S.E Paul BIYA.
L’officier Abdou va se saisir des câbles et va frapper Carlos KAMDOUM indifféremment sur toutes les parties du corps. Le sang qui gicle après chaque coup de câbles dans le dos n'impressionne pas l’officier Abdou. Carlos KAMDOUM s'évanouit sous la violence des coups. Effrayé, l’officier Abdou lui accorde un répit. Lorsqu'il revient à lui, Carlos KAMDOUM découvre qu'il a été jeté en cellule où sont entassés plusieurs dizaines de ses camarades d'infortune.
Carlos KAMDOUM et ses camarades auront ensuite droit à un rituel judiciaire fait de violations de leurs droits, de haine de magistrats militants du RDPC qui dénaturent les faits de la cause, fabriquent grossièrement de fausses pièces pour les accabler. Au final, Carlos KAMDOUM écopera d’une condamnation illégale à 5 ans de prison ferme".