Révélations exclusives : des manœuvres confidentielles mettent à mal des projets de Paul Atanga Nji

Le journaliste Serge Aimé Bikoi expose dans cette tribune les manœuvres persistantes de l'administration camerounaise visant à imposer des leaders à la tête de partis politiques. Un phénomène historique qui, selon lui, continue d'influer sur la dynamique politique du pays.

Depuis des décennies, l'administration a joué un rôle controversé dans la disqualification de certains leaders politiques au Cameroun. Bikoi souligne que cette ingérence vise à créer des figures politiques qui servent de faire-valoir, souvent alignées sur la bureaucratie en place. Il pointe du doigt le ministre de l'Administration territoriale, soulignant son rôle dans la politique de division pour mieux régner.

L'Union des populations du Cameroun (Upc) en a fait les frais, avec des leaders instrumentalisés et happés par l'administration, conduisant à une fragmentation interne. Bikoi cite des exemples tels qu'Augustin-Frédéric Kodock et Simon Mbila, érigés en laquais du régime en 1997.

L'article relève également des cas récents, notamment en 2018, où le ministre de l'Administration territoriale a continué à semer la division, cette fois au sein du Cameroon People's Party (Cpp) et du Manidem. Des figures ont été cooptées pour affaiblir ces partis d'opposition.

La brouille actuelle entre Robert Kona et Cabral Libii du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) est décortiquée. Bikoi prédit un contentieux prolongé qui pourrait jouer en faveur de l'administration, menant à l'installation d'un leader-laquais.

L'article souligne la nécessité d'un consensus entre les leaders pour éviter une disqualification de Libii pour la présidentielle. Bikoi met en garde contre le maximalisme, soulignant l'importance pour les cadres et militants de réfléchir sérieusement à la situation.

En conclusion, l'article de Bikoi offre un aperçu analytique des dessous de l'imposition de leaders politiques au Cameroun, appelant à la vigilance et à la réflexion au sein des partis pour préserver l'intégrité de la scène politique.