Révélations explosives sur l'assassinat de Martinez Zogo : les vérités qu'on cache aux camerounais

Dans une affaire qui a secoué l'opinion publique, Paul Chouta, lanceur d'alerte, apporte des révélations poignantes sur l'assassinat du journaliste Martinez Zogo. Selon Chouta, cet acte horrible aurait été minutieusement planifié et exécuté par des éléments de la DGRE, sous les ordres présumés de Justin Danwe, avec Amougou Belinga en tant que commanditaire présumé.

Le Maestro, comme était surnommé Martinez Zogo, aurait été filé pendant trois mois avant son enlèvement par la DGRE. Les faits remontent à novembre 2022, coïncidant avec des sabotages répétés du véhicule de l'épouse de Zogo, Diane. Ce dernier utilisait le véhicule saboté, son propre véhicule étant en panne.

L'opération aurait été décidée dès que Martinez Zogo a divulgué des informations compromettantes concernant les lignes 94, 65 et 57. Les membres du premier commando, identifiés, ont avoué avoir torturé le journaliste, infligeant des sévices corporels extrêmes, dont l'enfoncement d'un bâton dans son derrière.

Le déroulement précis de l'enlèvement s'est dévoilé avec l'intervention d'Arthur Essomba, neveu d'Amougou Belinga. Les événements ont été coordonnés par Danwe, avec la création d'un groupe Whatsapp "Soa". Le deuxième commando, informé des tortures, a empêché la disparition du corps.

Les témoignages des membres du premier commando, dont l'Adjudant Lamfu Johnson Ngam et le Sergent Chef Daouda, dévoilent des actes inhumains. La commission mixte a qualifié cela d'assassinat, mais curieusement, les chefs d'accusation ont été modifiés au tribunal militaire.

Les enquêtes continuent sur le deuxième commando et les complicités, soulignant la nécessité de faire la lumière sur cette affaire. Martinez Zogo, victime d'une tragédie inimaginable, devient le symbole d'une quête de justice face à une conspiration dévoilée.

Paul Chouta persiste dans ses révélations, mettant en lumière des détails macabres et soulignant l'importance d'une enquête approfondie pour que justice soit rendue.