Révélations suspectes : voici l’ambition cachée du colonel Emile Bamkoui qui jette un froid sur Etoudi

Le Colonel Emile Bamkoui va faire valoir ses droits à la retraite en 2023.

Mon, 7 Aug 2023 Source: AFRIC PRESS

D'après Afric Press, l’information a été largement diffusée sur les réseaux sociaux. Le très controversé chef de la Sécurité militaire, le Colonel Emile Bamkoui va faire valoir ses droits à la retraite en 2023.

Selon plusieurs sources, cette nouvelle n’est pas du goût du militaire qui aurait un autre plan pour sa carrière. D’après le journaliste Michel Biem Tong, Bamkoui lorgnait le fauteuil du patron de la DGRE.

« Chaque matin, en se débarbouillant, il ne rêvait que de deux choses: monter au grade de général et devenir patron de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE), le principal service de contre-espionnage camerounais. Ceci n’était donc ni plus ni moins qu’un fantasme, la réalité étant que dès le 4 avril 2023, le colonel chef Bamkoui Emile, patron de la sinistre Division de la Sécurité Militaire, devra faire valoir ses droits à la retraite. Ainsi en a décidé son patron Paul Biya, celui-là même qui l’a sauvé d’une condamnation à mort en 2009 après qu’il ait assassiné l’inspecteur de police Mapouro Njifon, dans une opération de trafic de drogue », a-t-il indiqué.

Homme de confiance de Biya

Emile Joël Bamkoui est un officier supérieur de la gendarmerie nationale camerounaise. Il est chef de division de la sécurité militaire au ministère de la Défense. Il est né le 2 avril 1965 à Bafia]. Il est spécialiste du renseignement et de la stratégie-défense.

En activité à Douala en 2008, il est chef d’escadron du Groupement de gendarmerie du Wouri en 2009. Il fut jugé et brièvement mis en prison pour la mise à mort d’un officier de police. Il fut enseignant associé au Centre de recherche stratégie-défense de l’université de Yaoundé II.

Des chroniqueurs lui créditent d’avoir fait baisser la violence à Douala. Il est réputé actif dans la lutte contre les activistes. Il est aussi régulièrement accusé par plusieurs activistes camerounais d’actes de tortures, tels l’universitaire Fridolin Nke[11], l’activiste Sébastien Ebala, le journaliste Michel Biem Tong.

Emile Joël Bamkoui est auteur de : La corruption en Afrique subsaharienne : enjeux géopolitiques et sécuritaires d’une économie transnationale – Crime organisé et menace globale, 176 pages.

Source: AFRIC PRESS