Silencieux, et très discret, le fils aîné du président de la République ne compte plus rester longtemps caché. Franck Emmanuel Biya se sert désormais de médias à sa solde et du mouvement les Frankistes pour véhiculer ses pensées dans l’opinion publique nationale et internationale. Le journal l’Elite dans sa parution de ce jour, révèle que Franck Emmanuel Biya est victime d’actes de barons qui préparent une révolution de palais.
« Malhonnêtement présenté par une certaine presse, à la solde de la "révolution de palais", comme celui qui, dans l'ombre, aurait tiré les ficelles pour le compte de Savannah Energy, FEB n'a jamais été impliqué dans les transaction avec les autorités tchadiennes et camerounaises », indique le média qui fait à allusion à l’affaire Savannah Energy dans lequel le fils aîné du président de la République serait impliqué.
Le journal dément toute implication de Franck Biya dans ce scandale qui ternit son image. Franck Biya nie avoir été en contact avec les responsables de Savannah Eneregy. « Eloigné du monde du pétrole, excellant dans la finance et la foresterie, Franck Emmanuel Biya n'a jamais utilisé le sceau de l'Etat dans ses affairs privées, ou encore prêté son nom à des transactions mafieuses. (…) Savannah Energy, ses dirigeants, ses employés et ses conseils n'ont jamais eu de contact avec M. Franck Biya relativement à leurs transactions à avec la SNH », précise le journal l’Elite.
C’est désormais clair. Franck Biya ne compte plus encaisser les coups sans en donner en retour. Le journal Echos politique titre d'ailleurs "Mouvement des Franckistes, le temps de l'offensive"
De son côté, le journal l’Essor explique pourquoi Franck Biya est la nouvelle cible des opposants.
« Suite à sa discrétion et ses décisions justes prises autour du sérail en tant que conseiller de son géniteur qui n'est autre que le chef de l'Etat, son excellence Paul Biya, Franck Emmanuel Biya s'est illustré depuis un bon moment comme étant le candidat sérieux à qui la jeunesse ainsi qu'une bonne tranche des personnes âgées d'où la confiance du peuple afin de trouver des solutions adéquates aux maux dont la jeunesse souffre, d'où de nombreuses agitations de certains opposants qui ne cessent de vouloir égratigner sa forte popularité en l'associant aux choses qui ne chemineront guère avec son éducation », écrit le journal.