Région du Centre: un ancien maire inculpé pour détournement de 330 millions

Maire Argent plusieurs responsables de la commune sont aussi impliqués

Mon, 11 Dec 2017 Source: cameroun-info.net

Ils passent en jugement pour de supposées irrégularités et malversations constatées dans leur gestion par un audit.

Quatre anciens responsables de la commune d’Endom, dans le département du Nyong et Mfoumou (région du Centre) sont traduits devant le Tribunal Criminel Spécial (TCS) pour s’expliquer sur un supposé détournement de la somme de 330,2 millions FCFA, indique l’hebdomadaire Kalara du lundi 11 décembre 2017. Il s’agit de Didier Ondoua Ondoua, ex maire, ainsi que Felix Mirabeau Bikek, ancien receveur municipal ; Timothée Atouba Eko, ancien billeteur et Marie Claudine Oba Ngono, ancien agent communal. Les accusés méditent leur sort à la prison centrale de Yaoundé, à l’exception de Claudine Oba Ngono qui elle, comparaît libre.

Au cours de la première audience publique qui a eu lieu le 4 décembre dernier, le collège de juges qui examine a procédé à la présentation des charges aux accusés qui ont tous plaidé non coupables, peut-on lire dans le journal. A en croire le rapport d’enquête judiciaire daté du 6novembre dernier, Joseph Engueno Ebella, secrétaire général de cette commune soutient que l’ex receveur municipal décaissait dans les comptes de la mairie, d’importantes sommes d’argent qu’il remettait à son patron de l’époque, le maire Didier Ondoua Ondoua. Suites à ces allégations, le TCS a commis un expert-comptable pour auditer la gestion des mis en cause. Il va alors en découler un rapport d’audit qui va ressortir une constellation de montants déclarés sortis de la caisse de la mairie d’Endom, sans pièces justificatives régulières, peut-on lire dans le journal.

Au total, 330,2 millions FCFA dont l’accusation situe la distraction par les concernés dans la période allant de 2009 à 2015. A lui seul, le maire aurait distrait plus de 100 millions de FCFA. Les prochaines audiences sont prévues pour les 21 et 28 janvier 2018, date auxquelles le ministère public devrait convoquer la partie civile d’une part et va poursuivre avec l’audition des témoins de l’accusation, d’autre part pour y voir plus clair dans cette affaire.

Source: cameroun-info.net