La Délégation permanente régionale du RDPC dans la région du Sud a réagi le 13 juillet dernier contre un article du correspondant de La Nouvelle Expression dans la région, dans lequel il affirmait que le RDPC est une formation politique «appelée à disparaître après Paul Biya».
C’est suite à un article paru dans le journal La Nouvelle Expression du mercredi 11 juillet dernier, signé par Roger Takala, et décrivant le RDPC comme «une formation politique appelée à disparaître après Paul Biya».
Le correspondant du journal explique que les appels à candidature de Paul Biya relèvent de «la machination et de la manipulation des cadres de ce parti, que la candidature de Paul Biya pour les présidentielles 2018 divise la région du Sud».
Dans cet article, Roger Takala rapporte que dans la région du Sud, «beaucoup de militants du RDPC souhaitent que le Chef de l’État Président National du RDPC ne soit pas candidat à cette élection le cas échéant il serait mendiant de son poste».
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Toutes choses qui provoquent le courroux des responsables locaux du RDPC. Loin d’être un rappel à l’ordre, le RDPC appelle au «professionnalisme et au sérieux» des journalistes dans le traitement de l’information.
Bernard Amougou le Chef de la Délégation Permanente départementale du Comité Central du RDPC pour la Mvila, dans un langage cru, regrette que «ce genre d’articles tienne place dans un organe de presse qui se veut sérieux et signé par quelqu’un dont le nom ne figure pas parmi les responsables et journalistes de La Nouvelle Expression».
Au-delà du droit de réponse que devra exercer le journaliste incriminé pour réparer le tort causé à la formation politique de Paul Biya, Bernard Amougou demande et réclame que La Nouvelle Expression «corrige toutes les allégations et insultes portées à l’endroit des cadres du RDPC et sur ces militants».
Cette sortie médiatique a permis aux cadres du RDPC de brandir, pour s’en féliciter, les performances du parti de Paul Biya dans les inscriptions sur les listes électorales et sur le plan humanitaire d’urgence.
Des arguments forts qui, selon les responsables du parti au pouvoir, «démontrent à suffisance que le Sud reste et demeure le fief du RDPC et donc son socle granitique».