Ce n’est manifestement pas la bonne entente au sein du sérail. Et cela même à quelques mois seulement de la tenue de l’élection présidentielle 2025, celle qui va impacter très fortement l’avenir du pays.
Des clans se sont formés aux côtés du président de la République Paul Biya (91 ans), la bataille de la succession a créé des différends entre les ministres et les briscards du parti au pouvoir, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC).
Depuis un moment maintenant, chacun essaie de montrer à l’autre qu’il est puissant, qu’il peut le faire tomber ou alors qu’il peut bloquer une action entreprise juste pour narguer l’instigateur. Et chaque jour, des dossiers comme ça nous parviennent.
Le cas Martinez Zogo en est un exemple parfait. Dans ce dossier scandaleux, plusieurs noms ont déjà fuité. Il s’agit de gros calibres comme Ferdinand Ngoh Ngoh, Laurent Esso, Louis-Paul Motaze, Chantal Biya, Samuel Mvondo Ayolo, Martin Savom, etc.
Certains parmi auraient eu un rôle dans l’assassinat du journaliste dont le nom à l’état civil est Arsène Salomon Mbani Zogo, né le 29 septembre 1972 à Yaoundé et mort assassiné le 17 janvier 2023 dans la même ville. Il a été kidnappé, torturé de façon inhumaine avant d’être tué, la dépouille abandonnée dans un quartier de la capitale.
L’homme de média avait laissé entendre à plusieurs reprises qu’il avait à sa disposition des documents qui accablent plusieurs autorités et qui montrent très clairement leur implication dans des affaires de détournements massifs. On ne l’a pas laissé présenter ces documents.
Des affaires similaires, il y en a et ce sont elles qui retardent l’évolution du pays. Le journaliste Boris Bertolt informe sur sa page Facebook que « le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji accuse la primature et la présidence de la République de bloquer les nominations des responsables administratifs dans les régions ».
Il n’est pas content mais auprès de qui pourrait-il aller se plaindre s’il sait qu’on ne le soutiendra pas. Des coups comme ça, ils s’en font tout le temps et c’est dommage pour leur image qui est davantage écornée aux yeux du public et des citoyens qu'ils prétendent servir.