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Régulation des mototaxis: les hésitations du gouverneur du Littoral

13078 XIvaha Diboua131115650.pagespeed.ic.5uSXHM5DDd Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, gouverneur du Littoral

Wed, 12 Oct 2016 Source: cameroon-info.net

Le 12 octobre 2016 est le 10e jour après l’expiration du délai accordé par les autorités aux conducteurs de mototaxis afin de se conformer à la règlementation. Pourtant, la situation n’a pas changé. Après avoir parcouru les principaux quartiers de Douala où cette activité se pratique, le reporter de La Nouvelle Expression (LNE) en livre quelques clichés dans l’édition du journal de ce mercredi.

«D’Akwa à l’école publique Deido, en passant par Mobil Bonakouamouang, Rond-Point Deido, Ndokoti, Village, Akwa-Nord pour ne citer que ces lieux-là, les conducteurs de mototaxis exercent leur activité en toute quiétude. Ces derniers qui se passent pour ‘‘les seigneurs de la route’’, violent les feux de signalisation, roulent aux sens contraires tout en méprisant toutes les règles du Code de la route. Ils conduisent sans casque ni chaussure sécurisée, sans le moindre document exigé pour l’exercice de cette profession légalisée par le Président de la République sans être inquiétés», rapporte le quotidien privé.

Estimés à 45 000 dans la seule ville de Douala, indique LNE, les conducteurs de mototaxis sont à l’origine de la plupart des accidents de la circulation. Ceci à cause de leur conduite hasardeuse. «En plus de leur mauvaise conduite, leur comportement irresponsable, leur caractère agressif et leur propension à toujours se faire justice même quand ils n’ont pas raison, les conducteurs continuent à mener leurs activités dans l’illégalité au nez et à la barbe des autorités administratives devenues subitement silencieuses».

Selon la mesure du Gouverneur du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, en vigueur depuis le 1er octobre 2016, pour circuler, les conducteurs de ces engins à deux roues doivent avoir un casque, une chasuble, un permis de conduire, une plaque d’immatriculation, l’assurance et la vignette. Dix jours après, c’est le statuquo. Dans les services du gouverneur, on annonce la répression pour bientôt. «Il faut être patient. Quand l’opération va débuter, vous serez informé. La régulation des mototaxis à Douala ne dépend pas seulement de l’action du gouverneur. Elle inclut plusieurs autres responsables».

En attendant, les mototaximen continuent de dicter leur loi.

Source: cameroon-info.net