Mamadou Mota, le président par intérim du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), parti de l’opposition, a signé un communiqué fait à Yaoundé le 4 août 2025. Dans la note que la rédaction de CamerounWeb partage avec vous, il dénonce l’arrestation contrenature des militants à la Cour constitutionnelle.
C’est ainsi qu’on peut lire : « Je dénonce avec la plus grande fermeté l'interpellation arbitraire de dizaines de militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) par la police devant la Cour constitutionnelle aujourd'hui ».
En fait, crie Mamadou Moto, cette répression brutale et inhumaine est une atteinte flagrante aux droits de l'homme et aux libertés fondamentales.
La mobilisation excessive de la police pour « interpeller des citoyens pacifiques » est une « démonstration de la peur du régime face à la détermination du MRC à défendre les valeurs républicaines », fait-il savoir.
Du côté du MRC, « nous avons toujours cru en la démocratie et en la liberté, et nous continuerons à nous battre pour ces idéaux malgré l'opposition farouche du régime en place ».
Sans autre forme de procès, « je condamne la déportation de ces militants vers des destinations inconnues, une pratique qui rappelle les heures les plus sombres de notre histoire. La police a pour mission de protéger les citoyens, et non de les prendre pour cible », déplore l’homme politique.
Le contentieux à la Cour constitutionnelle est public et les citoyens ont le droit de s'y intéresser et de manifester pacifiquement, indiquent plusieurs sources comme Mota. Ce dernier, eu égard de tout ce qui précède, « exige la libération immédiate de tous les militants interpellés. Nous ne nous laisserons pas intimider par ces méthodes répressives et nous continuerons à nous battre pour la démocratie et la liberté au Cameroun ».