Réponse du Cameroun à RFI au sujet d'Ahmed Abba,

22627 Micro Studio Issy 0 0 Le journaliste est en détention provisoire à Yaoundé depuis 17 mois.

Tue, 10 Jan 2017 Source: cameroon-info.net

Il est poursuivi devant le tribunal militaire pour complicité d’actes de terrorisme et non-dénonciation d’actes de terrorisme. Le procès qui a connu plusieurs rebondissements et des renvois, va reprendre le 02 février 2017. En attendant cette prochaine audience, la direction de rfi et des journalistes se mobilisent pour réclamer la libération d’Ahmed Abba.

Ce dernier clame son innocence. Rfi qui ne doute pas aussi de l’innocence de son reporter, indique que ce dernier a été au contact des membres présumés de Boko haram, uniquement dans le cadre de son travail de journaliste. Les pouvoirs publics français sont aussi montés au créneau pour exiger par la voix de Jean-Marc Ayrault, le ministre des affaires étrangères, la libération d’Ahmed Abba. Malgré ses diverses pressions, le gouvernement camerounais refuse de céder.

L’enlisement de cette affaire pousse les défenseurs du journaliste à dénoncer des manœuvres dilatoires, non sans accuser la justice militaire d’être instrumentalisée. Des accusations rejetées en bloc par le gouvernement camerounais qui invite les uns et les autres à attendre patiemment le verdict du tribunal militaire.

En outre, le ministère de la défense, par la voix de Colonel Didier Badjeck, chef de la division de la Communication, dénonce une campagne de dénigrement du Cameroun savamment orchestrée par nos confrères de Rfi. « Radio france internationale s’ingénie à propager la désinformation par ses ondes aux auditeurs africains concernant cette affaire. Une imposture de plus. Dans les reportages concernant l’affaire Hamed Abba, comme une rengaine, la justice camerounaise a été sabotée, indexée, comme étant une parodie alors que le mise en cause est sous le mandat d’une charge de coaction avec une entreprise terroriste conformément à la loi de 2014».

Source: cameroon-info.net