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Réseaux sociaux : arnaque au faux « mari blanc »

Ordinateur Hacker Piratage Archives

Tue, 8 Aug 2017 Source: cameroon-tribune.cm

La technique consiste à faire miroiter à la victime une union qui lui ouvrira en plus les portes de l’Occident.

Après le chantage suivant l’extorsion de photos intimes, une nouvelle astuce apparaît chez les malfaiteurs sévissant sur les réseaux sociaux. La jeune Rosine L., commerciale dans une entreprise de la place, est contac- tée via Whatsapp par un cousin perdu de vue. Le bonhomme prend de ses nouvelles, puis, de but en blanc, lui demande si elle est mariée.

Il dit avoir « un ami Blanc » qui cherche « une fille sérieuse ». Intriguée ou intéressée, Rosine demande à voir. Des numéros de téléphone sont échangés. Très vite, le « Blanc » appelle. Le numéro indique qu’il est en Angleterre. Il se présente : franco-mexicain, jouissant d’une situation confortable, etc. Mais… il met une condition : Rosine doit subir des examens de santé. Parce qu’il souhaite épouser une femme en bonne santé. La jeune fille l’ignore encore, mais c’est là que gît l’arnaque.

Le « Blanc » a pris soin de la mettre en contact avec un tiers, qui la conduit dans un centre de santé à New Bell. Une prise de sang est effectuée, et des formalités remplies. Dans les jours qui suivent, les différents complices (c’est un groupe de quatre, en fait) s’emploient à la faire rêver. A croire que les portes du paradis sont près de s’ouvrir pour elle. Puis un matin, la présumée laborantine appelle : tout est OK. Autrement dit, rien ne s’oppose au mariage…

Sauf que, « il y a un petit problème d’infertilité. » Mais, poursuit le membre féminin du gang, il y a moyen de s’arranger. On peut toujours trafiquer les résultats et faire croire au « Blanc » que Rosine n’a aucun souci de santé. Contre « deux cent mille ». La « cliente » flaire le coup fourré : un problème d’infertilité détecté à partir d’une prise de sang ? Mais pour ne pas alerter les escrocs, elle feint de négocier.

« Je peux trouver 100 mille, mais j’avance d’abord la moitié ». Accord. Elle obtient un numéro, promettant un paiement mobile. Puis saisit la police. Grâce à l’identification, un nom est obtenu, et le coup totalement éventé. Aux dernières nouvelles, le « Blanc », qui a toujours évité de prendre les appels vidéo, ne donne plus signe de vie .

Source: cameroon-tribune.cm