Dans un long texte titré « Samuel Eto'o Fils est mauvais depuis, faits marquants de 25 ans d’une vie d’outrages et d’outrances », le lanceur d’alerte Boris Bertolt a parlé des faits qui jonchent les premiers mois de gestion de Samuel Eto'o Fils à la tête de la Fecafoot, « comme son coup de pied rageur contre un youtubeur algérien en plein stade au Qatar, que les historiens se chargeront de restituer de manière exhaustive ».
Ces faits bien qu’apparemment spontanés, ne sont que le prolongement d’un caractère trempé dans le cyanure de la défiance, de l’irrespect et de l’irresponsabilité. Samuel Eto’o ne dépasse pas les limites avec la crise de l’encadrement technique, il y a longtemps qu’il évolue hors limite, comme en témoignent ces quelques anecdotes.
À la CAN tunisienne de 2004, face à des critiques persistantes sur son manque d’efficacité devant les buts, Samuel Eto'o Fils sort on ne sait d’où un maillot lesté de cadenas et gris-gris avant d’accuser Patrick Mboma de bloquer ses buts. La tanière est en émoi.
Le 4 juin 2011, match Cameroun-Sénégal au stade Ahmadou Ahidjo. L’entraîneur-sélectionneur Javier Clemente veut procéder au remplacement de Jean-Eric Maxim Choupo-Moting pour relancer des Lions indomptables en peine. Capitaine du jour, Samuel Eto'o Fils s’y oppose. Javier Clemente se ravise. Son adjoint à ce match s’appelle déjà François Omam Biyick.
Le 23 mars 2013, match éliminatoires de la Coupe du monde Brasil 2014, Lions Indomptables-Éperviers du Togo. À la phase protocolaire de début du match, Samuel Eto'o Fils, de retour de suspension, refuse la poignée de main conviviale du président de la Fecafoot Iya Mohammed. À l’occasion de ce match, il lance des accusations tous azimuts contre l’exécutif de Iya.
Au cours du même regroupement, Samuel Eto'o Fils se méfie des dirigeants fédéraux et de ses propres coéquipiers. « Il ne boit ni ne mange rien venant de l’équipe », disent les témoins. Il affirme se faire livrer ses équipements directement de l’équipementier Puma. Il se fait accompagner au sein de la tanière d’un garde du corps armé d’une arme automatique. À la suite d’une altercation avec Stéphane Mbia, il demande à son sbire de tirer sur son coéquipier qui n’aura la vie sauve que grâce à l’intervention d’Alexandre Song et bien d’autres.
La grève de Marrakech. Le 15 novembre 2011, les Lions indomptables sont attendus à Alger pour un match amical. Prétextant le non-paiement d’une prime de présence de 500 000 francs CFA (pourtant promise par la Fecafoot au cours d’une réunion de crise), alors qu’il touche 20 millions d’euros annuels à Anzhi, Samuel Eto'o Fils mène la fronde avec Eyong Enow, le vice-capitaine, et Makoun, alors très proche du pichichi.
Les Algériens, informés, promettent de payer la fameuse prime. Samuel Eto'o Fils est retourné en Russie et pilote la grève à distance ; à la prime dont il demande le paiement ici et maintenant, il ajoute l’exigence d’avoir copie de tous les contrats de sponsoring de la Fecafoot. Les Lions n’iront pas à Alger, la Fecafoot paiera 350 000 dollars de dommages.
Le refus du drapeau porte-étendard. Tout le gratin est au stade pour le match d’au revoir pour la Coupe du monde Brasil 2014. Le 7 juin, le rituel de réarmement patriotique vire au drame national. Le capitaine Samuel Eto'o Fils et ses coéquipiers refusent de ressortir des vestiaires après le match Cameroun-Moldavie pour prendre le drapeau. Philemon Yang est tout penaud. Le Premier ministre est sauvé de cette honte en mondovision par le coach allemand Volker Finke qui recevra le drapeau tricolore. Joseph Owona révélera qu’il y avait une revendication de primes derrière cette défiance, Samuel Eto'o Fils exigeait une prime de participation de 150 millions par joueur.