A en croire des sources dignes de foi, depuis plusieurs semaines, Samuel Eto'o, président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), est impliqué dans une affaire de malversations financières présumées qui secoue le Sénat camerounais. Alors que l'enquête avance, des voix s'élèvent pour dénoncer ce qu'elles considèrent comme un complot contre l'ancienne star du football.
Selon Jeune Afrique, le ministre des Sports, Mouelle Kombi, aurait écrit au chef de l'État, expliquant que le secrétaire général de la présidence l'avait poussé à agir contre Eto'o sous "très hautes instructions". Cyrille Tollo, proche collaborateur de Mouelle Kombi, affirme que c'est le ministre lui-même qui lui aurait demandé de faire pression sur le président de la Fecafoot.
L'entraîneur national, Marc Brys, se défend en disant que Tollo l'encourageait à défier Eto'o et les dirigeants de la Fecafoot. De son côté, Charles Ndongo, directeur de la CRTV, la télévision publique, indique que les ordres venaient directement du secrétariat général de la présidence.
Ces révélations mettent en lumière un réseau complexe de commandements, où chacun tente de se décharger de la responsabilité en accusant un autre. Pour de nombreux observateurs, cette affaire révèle un système politique opaque, dominé par les luttes de pouvoir et les règlements de comptes.
Samuel Eto'o, quant à lui, n'a pas encore réagi publiquement à ces accusations. Alors que l'enquête sur les malversations financières présumées se poursuit, d'autres rebondissements sont attendus. Le Wait and see s'impose.