C’est la grosse intox qui a fait fureur sur les réseaux sociaux dans la soirée du 29 janvier 2018.
Les internautes ont alors pu lire : « Nous apprenons à l’instant de plusieurs sources que le préfet de Koupé Manengouba, département du Cameroun situé dans la région du Sud-ouest avec pour chef-lieu Banguem, vient d’être pris en otage par des individus non identifiés et que la gendarmerie est encerclée en ce moment ».
Le responsable de la communication au ministère de la Défense, le colonel Didier Badjeck, a publié un « démenti formel des informations faisant état de séquestration de l'autorité de l'Etat, en la personne du préfet du Koupé Manengouba [Keyantcho Augustin] ».
Selon M. Badjeck, des assaillants ont eu l'intention dans la matinée du 29 janvier 2018, d'interrompre les classes dans un établissement de Banguem. Les éléments des forces de défense sont allés en opération pour mettre fin à cette agitation tout en déconseillant à l'autorité administrative de s'y rendre en raison des incertitudes qu'offre ce genre de situation.
Le préfet de ce département a jugé pertinent d'engager des pourparlers avec les manifestants et c'est en ce moment qu'il a failli être pris à partie. « Ce qui a déclenché immédiatement une réaction interarmées avec projection des hommes par vecteurs aérien », explique le colonel Badjeck.
L’officier supérieur précise que la situation est calme et les manifestants ont poursuivi leur agitation sans être inquiétés du moment où ils ne sont attaqués à aucun symbole de la République. « Un Fake news de plus... », conclut-il.