Dans une récente interview exclusive, Alain Denis Ikoul met en lumière les pratiques financières controversées de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT), soulevant des questions cruciales sur la transparence et l'équité au sein de l'organisation.
Selon les conclusions de ses enquêtes approfondies, Ikoul expose les disparités flagrantes entre les tarifs appliqués par l'Office National des Infrastructures, Equipements et Stades (ONIES) pour les événements de la FECAFOOT et ceux des tournois privés. Il souligne également l'exonération de la rubrique "Carburant" pour les matchs disputés en journée, contrairement à ceux en nocturne, révélant ainsi une gestion sélective des coûts.
L'expert en sport insiste sur la nécessité pour la FECAFOOT de revoir ses pratiques et d'adopter une approche plus transparente et équitable. Il met en lumière le déséquilibre entre les coûts d'entretien des stades et les recettes de billetterie générées par les matchs, soulignant que les clubs sont contraints de justifier les salaires des joueurs alors que la fédération peine à fournir des preuves de paiement pour l'entretien des infrastructures.
Ikoul propose des solutions concrètes, suggérant une révision des tarifs d'entrée aux stades en fonction de la demande et de la capacité des infrastructures. Il souligne l'importance de garantir un rapport qualité-prix raisonnable pour les spectateurs, tout en assurant la viabilité financière des opérations de la FECAFOOT.
Cette analyse met en lumière les défis auxquels est confrontée la FECAFOOT en matière de gouvernance financière et souligne la nécessité d'une réforme en profondeur pour restaurer la confiance du public et promouvoir une gestion transparente et responsable des ressources.