L'affaire des détournements de fonds publics au Cameroun prend une nouvelle dimension avec des accusations graves portées contre des membres influents du gouvernement.
Selon des sources, le clan du Ministre d'État, Secrétaire Général de la Présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, serait impliqué dans une tentative de provoquer des troubles afin de fuir avec des milliards de francs CFA détournés dans plusieurs projets majeurs.
Les rapports de la Chambre des Comptes sur divers scandales, tels que le COVID-Gate, la CAN-Gate, et les projets d'infrastructures comme les ponts métalliques modulaires préfabriqués, l'autoroute Yaoundé-Douala, et la ligne 94, révèlent des malversations financières massives. Ces scandales ont mis en lumière la corruption endémique au sein du gouvernement.
Parallèlement, des ministres impliqués dans ces détournements se mobiliseraient pour discréditer Samuel Eto’o, président de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot). Ces ministres verraient en Eto’o une menace en raison de sa popularité auprès de 80% des Camerounais. En orchestrant un chaos, ils espèrent détourner l’attention de leurs méfaits et provoquer une crise qui leur permettrait de s’exiler avec les fonds détournés.
Le climat politique tendu a été exacerbé par des campagnes de diffamation et de propagande médiatique menées par certains ministres. Leurs actions, souvent motivées par des intérêts personnels, cherchent à saper la stabilité du pays pour échapper à la justice. Ces ministres, parmi lesquels Ketcha Célestine Courtes et Nganou Djoumessi Emmanuel, sont accusés de manipuler l'opinion publique par des interventions incessantes dans les médias.
Le ministre des Sports, Narcisse Mouelle Kombi, est également critiqué pour son rôle dans cette machination, utilisant son influence pour contourner les lois et intimider ses opposants. Les accusations incluent des violations des droits humains, des intimidations et même des assassinats.
L'activiste Conrad Dieudonné Bébé Ndi a révélé ces pratiques dans une déclaration récente. Il dénonce la collusion entre ces "ministres bandits" et leur tentative de créer un climat de guerre pour éviter les sanctions imminentes du président Paul Biya.