Révolte cinglante : les policiers fuient devant la détermination des populations

Les Camerounais inscrits sur les listes électorales sont passés aux urnes dimanche le 12 octobre. Ils ont exprimé leur choix, seuls devant leur responsabilité, sans être contraints par qui que ce soit.

Après le vote, des ambiances festives ont été observées ici et là, les uns et les autres ayant le sentiment que le candidat Issa Tchiroma Bakary est en train de devenir lentement, mais très surement, le nouveau président de la République, ce qui est synonyme de départ à la retraite de Paul Biya, 92 ans d'âge, 42 ans passés au pouvoir.

À Garoua, la violence est de mise. Les corps habillés stationnés dans la ville ne laissent la place à aucun débordement. Leur intransigeance a fini par mettre la population hors d'elle. Cette dernière a eu une réaction similaire à celle des forces de l'ordre.

De ces affrontements à Garoua, sont advenues comme conséquences des blessures infligées à plusieurs personnes parmi lesquelles se trouvent des hommes en tenue. Les images qui nous sont parvenues montrent des objets brûlés, des pierres lancées, des mots durs lancés, des appels à respecter la volonté du peuple, etc.

Aussi, des coups de feu sont partis des armes des policiers et des gendarmes qui assurent la sécurité dans les rues ainsi que des gaz lacrymogènes lancés pour maitriser les mouvements d'humeur. Cela ne décourage pas pour autant les hommes en civil décidés à faire entendre leur voix. Ils font déjà reculer et fuire les policiers qui se sentent débordés.