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REVELATION : Etoudi prend les choses en main, Paul Biya va trancher

Paul Biya est décidé

Thu, 16 Nov 2023 Source: www.camerounweb.com

Un article exclusif de Jeune Afrique plonge dans les détails de l'imbroglio qui secoue actuellement l'Assemblée nationale camerounaise, mettant en lumière la situation complexe de Boukar Abdourahim, le directeur de cabinet du président de l'Assemblée nationale, Cavayé Yéguié Djibril.

Selon les révélations de Jeune Afrique, trois jours avant les événements récents, Boukar Abdourahim affirmait encore une proximité indéfectible avec son patron, Cavayé Yéguié Djibril. Cependant, il semble que ce dernier subissait des pressions de la présidence, qui le poussaient à trouver une solution face aux menaces de boycott émanant des députés anglophones. Ces derniers, indignés par les propos de Boukar Abdourahim sur la répartition des postes, avaient demandé des sanctions.

Le scandale autour de la répartition des postes s'ajoute à la menace de banqueroute qui planait sur l'institution, révélée par le questeur Abba Kabir Kamsouloum. Les députés commençaient à pointer du doigt Boukar Abdourahim, suggérant son implication dans les actes administratifs critiqués.

Jeune Afrique expose également que depuis 2021, une crise de leadership avait conduit Cavayé Yéguié Djibril à confier la gestion des finances à un comité dirigé par Abba Kabir Kamsouloum. Les relations tendues entre ce dernier et Boukar Abdourahim ont contribué à son éloignement progressif des opérations de l'institution.

Le rapport d'audit interne de Kamsouloum dénonce des pratiques douteuses, incitant les députés à demander des poursuites judiciaires. Face à la pression, la présidence aurait demandé à Cavayé Yéguié Djibril de se séparer de son directeur de cabinet. Toutefois, en bloquant l'installation de son successeur, Boukar Abdourahim obtient un sursis.

Jeune Afrique souligne que les tentatives de Boukar Abdourahim pour obtenir une audience avec le secrétaire général de la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh, ont échoué, le laissant dépendant d'un soutien éventuel de son patron. Cependant, en mars prochain, Yaoundé pourrait décider de désigner un autre élu pour diriger l'institution, comme le suggère Jeune Afrique.

Source: www.camerounweb.com